Port-au-Prince, le 8 février 2017 - (AHP)- Lanalyste politique Dismy Cesar, s'est demandé mercredi si le nouveau président Jovenel Moïse ne cherche pas à instrumentaliser la justice haïtienne, lui qui, fait l'objet d'une enquête judiciaire pour "blanchiment des avoirs".
L'homme d'affaires Jovenel Moise, avait affirmé mardi dans son discours d'investiture que, sous son administration, la justice et les institutions haïtiennes ne seront pas utilisées à des fins de persécution politique.
Selon M. César, il s'agit là d'une mise en garde lancée à la justice haïtienne qui enquête sur les accusations de blanchiment dont il fait l'objet.
Au-delà de cette forme ce pression, Dismy César, estime entendre un candidat encore en campagne. Je m'attendais à l'entendre faire état des grandes orientations de son administration, mais je suis resté sur ma soif, a-t-il dit.
Pour sa part, l'homme politique Jean Hénold Buteau a souligné que l'investiture de M. Moise comme 58e président d'Haïti intervient dans un contexte pour le moins confus, rappelant les accusations de corruption et de fraudes électorales dont il fait l'objet, et qui n'ont pas encore été élucidées.
Le Dr Buteau rappelle que c'est suite à une vaste mobilisation populaire, que le gouvernement avait, en janvier 2016, décidé de ne plus poursuivre un processus électoral entâché de fraudes et d'irrégularités et dont M. Moise a été le principal bénéficiaire.
C'est dommage, dit-il, que le conseil électoral de 2016, ait choisi de ne pas tenir compte des recommandations de la commission de vérification et d'évaluation électorale. Il s'est aussi montré très critiques vis-a-vis des leaders et responsables politiques qui avaient choisi de se lancer dans la course électorale sans que les auteurs des fraudes de 2015 n'aient été punis.
Jean Hénold Buteau s'interroge également sur la façon dont le nouveau président compte récompenser les hommes affaires qui avaient beaucoup investi dans sa campagne électorale, soulignant que ces derniers, attendent forcément un retour sur investissement.
Il a aussi déploré l'attitude de cette frange de l'élite économique qui, dit-il, tout en soutenant M. Moise lors de sa campagne présidentielle, n'aurait jamais accepté, selon lui, que quelqu'un épinglé dans des dossiers de corruption et de blanchiment, dirige une seule de leurs entreprises.
Il s'est aussi interrogé sur le "deal politique" que M. Moise aurait pacté avec certains acteurs, notamment des parlementaires dont certains voudront avoir leurs part du gâteau. Si le Dr Buteau souhaite la relance de la machine économique avec l'arrivée d'un nouveau gouvernement, il affirme douter de la volonté de l'oligarchie qui a soutenu Jovenel Moise, d'avancer en ce sens.
M. Moise a été investi sans être lavé des accusations de blanchiment dont il fait l'objet. Une énième manifestation a d'ailleurs été organisée mardi, le jour de sa prestation de serment, pour exiger que la lumière soit faite sur ce dossier, qui a été renvoyé par le parquet de Port-au-Prince au cabinet d'instruction dans le but d'approfondir l'enquête.
Au-delà de cette forme ce pression, Dismy César, estime entendre un candidat encore en campagne. Je m'attendais à l'entendre faire état des grandes orientations de son administration, mais je suis resté sur ma soif, a-t-il dit.
Pour sa part, l'homme politique Jean Hénold Buteau a souligné que l'investiture de M. Moise comme 58e président d'Haïti intervient dans un contexte pour le moins confus, rappelant les accusations de corruption et de fraudes électorales dont il fait l'objet, et qui n'ont pas encore été élucidées.
Le Dr Buteau rappelle que c'est suite à une vaste mobilisation populaire, que le gouvernement avait, en janvier 2016, décidé de ne plus poursuivre un processus électoral entâché de fraudes et d'irrégularités et dont M. Moise a été le principal bénéficiaire.
C'est dommage, dit-il, que le conseil électoral de 2016, ait choisi de ne pas tenir compte des recommandations de la commission de vérification et d'évaluation électorale. Il s'est aussi montré très critiques vis-a-vis des leaders et responsables politiques qui avaient choisi de se lancer dans la course électorale sans que les auteurs des fraudes de 2015 n'aient été punis.
Jean Hénold Buteau s'interroge également sur la façon dont le nouveau président compte récompenser les hommes affaires qui avaient beaucoup investi dans sa campagne électorale, soulignant que ces derniers, attendent forcément un retour sur investissement.
Il a aussi déploré l'attitude de cette frange de l'élite économique qui, dit-il, tout en soutenant M. Moise lors de sa campagne présidentielle, n'aurait jamais accepté, selon lui, que quelqu'un épinglé dans des dossiers de corruption et de blanchiment, dirige une seule de leurs entreprises.
Il s'est aussi interrogé sur le "deal politique" que M. Moise aurait pacté avec certains acteurs, notamment des parlementaires dont certains voudront avoir leurs part du gâteau. Si le Dr Buteau souhaite la relance de la machine économique avec l'arrivée d'un nouveau gouvernement, il affirme douter de la volonté de l'oligarchie qui a soutenu Jovenel Moise, d'avancer en ce sens.
M. Moise a été investi sans être lavé des accusations de blanchiment dont il fait l'objet. Une énième manifestation a d'ailleurs été organisée mardi, le jour de sa prestation de serment, pour exiger que la lumière soit faite sur ce dossier, qui a été renvoyé par le parquet de Port-au-Prince au cabinet d'instruction dans le but d'approfondir l'enquête.
Il sera question notamment d'auditionner l'épouse du président Jovenel Moise dans le cadre de cette enquête.
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