lundi 20 février 2017

A l’heure des tractations laborieuses pour la designation d’un nouveau premier ministre, des individus paieraient pour faire citer et circuler leurs noms dans les medias et sur les réseaux sociaux comme des pressentis



Port-au-Prince, 20 février 2017- (AHP)- Vous devriez vous souvenir de cet ancien ministre qui,  il y a un peu plus d’une douzaine d’années, avait fait circuler son nom comme premier ministre pressenti et qui en était même arrivé à s’acheter une douzaine de costumes en Floride, suite aux  rumeurs qu’il avait lui-même lancées et lui sont revenues comme un boomerang.

En Haïti, quand il faut désigner un nouveau premier minister, il y a toujours les vrais pessentis et des farceurs qui magouillent et qui lancent intelligemment des canards.

Des fois, ils arrivent même à payer pour que leurs noms soient cités sur les ondes ou inscrits sur les murs de la capitale.

Souvent aussi, ils tombent dans leurs propres pièges.

C’est le cas de cet ancien ministre qui, au début des années 2000, avait entrepris tout un tapage autour de son propre nom, se faisant passer pour un probable premier ministre qui aurait même été contacté par le président.

Eh oui, la rumeur avait bien fait son chemin, au point que beaucoup de gens s’étaient mis à le considérer comme le futur  chef de gouvernement.

Mais, ce dont notre homme ne s’était pas rendu compte, c’était que c’était  la même rumeur qu’il avait lancée, qui lui est revenue amplifiée, multipliée.

Et le pire et le plus dérangeant, c’est qu’il est parti en Floride où il s’est acheté pas moins d’une dizaine de costumes.

Et s’il a été désigné PM, c’est au moment de la redaction de ces lignes.


Cependant, les pseudos pressentis, ont-ils tire des leçons de cette mésaventure? Pas sûr, parce que dans le contexte actuel de luttes  internes, mais sans merci, pour pour le poste de premier ministre, ils sont nombreux ceux qui croient que c’est en faisant du tapage autour de leur nom, qu’ils arriveront à se faire désigner. Ne sachant peut-être pas qu’il y en a qui ont dejà payé le prix fort et qui sont impatients de récolter.

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