Port-au-Prince, le 22 février 2017 - (AHP) - Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger n'a pas rendu son ordonnance ce mercredi au doyen du tribunal civil dans le dossier de blanchiment d'argent dans lequel le président Jovenel Moise est accusé d'implication.
Le chef du parquet de la capitale devait cette fois-ci, produire un réquisitoire définitif soit pour classer le dossier soit pour l'envoyer en jugement.
Mais pour la 2e fois, Jean Danton Léger estime que le travail du juge d'instruction est incomplet.Il a donc écrit au doyen Bernard Saint-Vil pour le presser de demander au magistrat instructeur, Brédy Fabien d'approfondir son enquête.
Dans sa correspondance en date du 22 février, le commissaire du gouvernement soutient qu'un dossier d'une telle envergure et qui implique la sécurité publique nationale ne saurait être traitée avec légèreté.
Le chef du parquet de la capitale devait cette fois-ci, produire un réquisitoire définitif soit pour classer le dossier soit pour l'envoyer en jugement.
Mais pour la 2e fois, Jean Danton Léger estime que le travail du juge d'instruction est incomplet.Il a donc écrit au doyen Bernard Saint-Vil pour le presser de demander au magistrat instructeur, Brédy Fabien d'approfondir son enquête.
Dans sa correspondance en date du 22 février, le commissaire du gouvernement soutient qu'un dossier d'une telle envergure et qui implique la sécurité publique nationale ne saurait être traitée avec légèreté.
D'abord, l'ancien député souhaite que le magistrat instructeur approfondisse son enquête en contraignant, par toutes les voies de fait et de droit, le président du conseil d'administration de la banque nationale de crédit BNC, M. Robert Pardo, ainsi que les membres ayant fait partie du conseil lors de l'ouverture du compte 0340000272, à préciser sa nature, c'est-a-dire s'il a est libellé en gourde ou en dollar US.
Ensuite, il lui demande de faire analyser de manière plus exhaustive, le compte portant le numéro 504929, domicilié à la SCOTIABANK où des dépôts de l'orde de 20 a 25 mille dollars US sont fréquents.
Le chef du parquet souhaite également que soit entendu, le nommé Vinsky Knagg par qui la majorité des transactions ont été faites pour le compte de Jovenel Moise par émission de chèques.
Il faut aussi que les responsables de la banque fournissent les formulaires remplis par Jovenel Moise sur la provenance de fonds lorsqu'il devait déposer de fortes sommes d'argent.
Les demandes du commissaire Léger ne s'arrêtent pas là. Il veut également que les institutions ayant accordé des prêts à M. Moise, de produire les documents justificatifs des recouvrements des prêts à partir du 1er versement jusqu'à extinction de la dette.
Enfin, pour ce qui est de la confrontation sollicitée entre Jovenel Moise et l'homme d'affaires, Réginald Boulos, Jean-Charles Moise, Ernest Bolivar, Isonnes Etienne, Winsky Knagg, c'est le magistrat instructeur qui devrait apprécier son opportunité.
Le président dont l'élection a fait l'objet de contestations de la part de ses principaux concurrents,
traine un boulet au pied avec cette accusation de blanchiment des avoirs
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