Port-au-Prince, le 16 février 2017 - (AHP) - Les consultations seraient toujours au point mort au parlement sur le choix du prochain premier ministre. C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre le président de la chambre des députés, Cholzer Chancy, dont le nom est cité parmi les trois prétendants à la primature.
Il n'y a eu qu'une seule rencontre formelle, (c'était il y a une semaine NDLR) entre le président Jovenel Moise, le président du Sénat Youri Latortue (Chef de son parti AAA) et moi-même, a indiqué Cholzer Chancy qui dit attendre le signal du chef de l'Etat pour la poursuite des discussions.
Le parlementaire soutient que le prochain premier ministre doit être un rassembleur, qui soit capable de dialoguer avec l'international et discuter avec le parlement et les différents acteurs nationaux.
Pour sa part, le député Jean-Robert Bossé accuse des membres de l'entourage du président Moïse de bloquer le processus de désignation du futur chef de gouvernement.
Il n'y a eu qu'une seule rencontre formelle, (c'était il y a une semaine NDLR) entre le président Jovenel Moise, le président du Sénat Youri Latortue (Chef de son parti AAA) et moi-même, a indiqué Cholzer Chancy qui dit attendre le signal du chef de l'Etat pour la poursuite des discussions.
Le parlementaire soutient que le prochain premier ministre doit être un rassembleur, qui soit capable de dialoguer avec l'international et discuter avec le parlement et les différents acteurs nationaux.
Pour sa part, le député Jean-Robert Bossé accuse des membres de l'entourage du président Moïse de bloquer le processus de désignation du futur chef de gouvernement.
M. Bossé est contre l'idée que Jovenel Moise désigne un membre du secteur des affaires (Olivier Barreau) lui aussi pressenti pour être désigné au poste de premier ministre. Même si M. barreau bénéficie du support d'une fraction de la société civile dont fait partie le Conseil national des Acteurs non Etatiques (CONANE) d'Edouard Paultre.
Ce ne serait pas une bonne chose que le secteur des affaires qui a financé la campagne de Jovenel Moise ait le contrôle du gouvernement, a prévenu M. Bossé qui, comme pour le porter à agir vite, l'élu d'Aquin (Sud) croit savoir que le chef de l'Etat serait sur le point de perdre sa majorité à la chambre basse.
Une majorité qui, rappelle-t-il, est favorable à Cholzer Chancy et qui pourrait compliquer la tache d'un premier ministre désigné, autre que l'élu d'Ennery.
Ce n'est en tout cas pas l'avis de son collègue Jean-Marcel Lumérant qui pense que Cholzer Chancy n'a pas intérêt a se mettre en situation d'être l'unique candidat à la Primature. Ca ne peut pas être lui ou personne, a lancé M. Lumérant, faisant savoir qu'en politique, les choses évoluent très rapidement.
Ce ne serait pas une bonne chose que le secteur des affaires qui a financé la campagne de Jovenel Moise ait le contrôle du gouvernement, a prévenu M. Bossé qui, comme pour le porter à agir vite, l'élu d'Aquin (Sud) croit savoir que le chef de l'Etat serait sur le point de perdre sa majorité à la chambre basse.
Une majorité qui, rappelle-t-il, est favorable à Cholzer Chancy et qui pourrait compliquer la tache d'un premier ministre désigné, autre que l'élu d'Ennery.
Ce n'est en tout cas pas l'avis de son collègue Jean-Marcel Lumérant qui pense que Cholzer Chancy n'a pas intérêt a se mettre en situation d'être l'unique candidat à la Primature. Ca ne peut pas être lui ou personne, a lancé M. Lumérant, faisant savoir qu'en politique, les choses évoluent très rapidement.
Comme pour tenter de barrer la route à l'élu d'Ennery,quelques parlementaires voudraient aussi, mais en cercles fermés, que M. Chancy qui est pourtant arrivé à se hisser au poste de président de la chambre, auraient des empêchements qu'ils se gardent pourtant de nommer.
Pour en revenir au secteur des Affaires accusés d'avoir dépensé 40 millions de dollars pour faire "gagner" Jovenel Moïse, il ne serait pas disposé à laisser le boulevard libre à ce dernier.
Dans les couloirs de la chambre jeudi, des députés ont attribué des propos discriminatoires à des membres dudit secteur, selon lesquels, il ne serait pas question de laisser le pouvoir à deux individus issus du même secteur (les masses).
Le pouvoir divise dangereusement les Tèt Kale.
En dehors de Cholzer Chancy jugé fragile, Gabriel Fortuné jugé imprévisible et Olivier Barreau accusé d'être issu d'un secteur qui injecté clandestinement des millions dans la campagne du candidat proclamé vainqueur par le CEP, d'autres noms de candidats au poste de premier ministre circulent.
Il y a ceux de l'ancien député Amos André réputé proche de Jovenel Moïse, de l'agronome Liné Balthazar, de l'avocat Patrick Laurent (avocat du PHTK), de Michel Oriol, directeur du programme CIAT et de l'analyste politique Stanley Lucas, un autre proche du PHTK.
Au final, les antagonismes restent très sérieux et même dangereux: d'un côté, le camp Martelly qui estime que sans lui, Jovenel Moïse n'accéderait jamais à la présidence, d'un autre côté, des membres du secteur des affaires qui affirment que sans leurs millions, l'ambition présidentielle du candidat du PHTK serait restée au stade de rêve. Entre temps, de nombreux parlementaires affirment avoir payé le prix fort pour devenir députés ou sénateurs. Et puis, Jovenel Moïse toujours fragilisé par des accusations de blanchiment des avoirs, qui croit que c'est en grande partie grâce à ses champs de banane, qu'il est aujourd'hui au sommet du pouvoir, un pouvoir encore très chancelant.
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