Aujourd’hui à 18h39
Port-au-Prince, 20 février 2017- (AHP)-Des dizaines de personnes ont réalisé ce lundi un sit-in a l’initiative du Groupement des Universitaires Engagés pour le Progrès d’Haïti, devant le siège principal du Conseil Electoral Provisoire à Pétion ville en vue de réclamer la mise a l’écart du candidat au sénat pour le département du sud sous la bannière du PHTK, Pierre Francois Sildor, accusé d’avoir la nationalité canadienne.
Les manifestants ont fait savoir que M. Sildor a occupé des postes réservés exclusivement à des citoyens canadiens, et rappellent que la constitution haïtienne empêche tous citoyens de nationalité étrangère de se porter candidat à des postes électifs.
Plusieurs d'entre eux ont accusé des responsables du CEP d'avoir des relations privilégiées avec M. Sildor et d'oeuvrer pour qu'il soit proclamés vainqueurs.
D'autres ont indiqué que les élections de 2016 ont été organisées contre Fanmi Lavalas et appelé le CEP à un sursaut de neutralité
Par ailleurs, les avocats du candidat au sénat dans le département du Centre sous la bannière de la Convention unité démocratique ( KID), Abel Descolines réclament la vérification de 73 procès-verbaux et annoncent avoir récusé les juges du Bureau du contentieux électoral national BCEN.
Joanet Merzius et Derniau Desauguste estiment que les juges Frinel Joseph et Lucien Jean Bernard ont agi avec partisannerie.
Les 2 avocats estiment que les exigences de l’article 171.1 du décret électoral quant à la qualité des PV n’ont pas été respectées.
M Descolines se déclare pour sa part victime d’un complot dont il accuse des juges siégeant au BCEN et des responsables du centre de tabulation des votes.
Abel Descolines dénonce la mise à l’écart de 46 procès verbaux, ce qui lui aurait fait perdre de nombreux votes, a-t-il dit.
Il affirme que son score de près de 6000 est passé à 52.617 voix.
Abel Descolines qui estime avoir gagné les élections, réclame la vérification de 73 procès verbaux et menace de ne pas reconnaitre les résultats du second tour dans le cas contraire.
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