lundi 20 février 2017

Blanchimernt des avoirs: le syndicaliste Ernest Bolivar met en garde le chef du Parquet de Port-au-Prince contre toute tentative de rendre son réquisitoire définitif dans dossier Jovenel Moïse/Ucref, en raison du fait que l'instruction serait incomplète: le professeur Bolivar demande au juge Bredy Fabien de se déporter


Port-au-Prince, le 20 février 2016 - (AHP) - Le syndicaliste Ernest Bolivar qui s'était constitué partie civile dans le dossier de blanchiment dans lequel est épinglé le président Jovenel Moise, demande au juge d'instruction Brédy Fabien de se déporter et presse le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger de surseoir à toute tentative de rendre son réquisitoire définitif.

Le chef du Parquet de Port-au-Prince avait reçu vendredi, le rapport du juge instructeur après lui avoir renvoyé le dossier pour lui demander d'approfondir son enquête. 

Jean Danton Léger avait demandé au juge d'auditionner plusieurs autres personnalités concernées par ce dossier, dont l'épouse du chef de l'Etat, Martine Moise.

Le syndicaliste Bolivar affirme noter que cette requête du chef du parquet n'avait pas été suivie d'effet. Selon lui, l'instruction n'est pas complète, voila pourquoi il demande le déport du magistrat instructeur et appelle le commissaire du gouvernement a ne pas rendre son réquisitoire, qui doit être cette fois-ci, définitif.

"Il y a trop de personnalités importantes qui n'ont pas été entendues et la confrontation entre les différentes parties qu'avait souhaitée le chef du parquet n'a pas eu lieu, a indiqué M. Bolivar pour justifier sa décision de demander au juge instructeur de se déporter et au chef du parquet de s'abstenir de produire son réquisitoire définitif.

Jovenel Moise est mis a l'indexe suite aux informations selon lesquelles il aurait enregistré sur ses comptes bancaires des transactions n'ayant rien a voir avec ses activités professionnelles et économiques.

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