Ces patients qui affirment n'être pas au bout de leur peine, en dépit des promesses faite régulièrement par le président Jovenel Moise de renforcer l'unité de dialyse de l'HUEH et des autorités sanitaires dont les responsables de l'OFATMA faisant état de la multiplication des centres de dialyse à travers le pays.
En effet, parmi les patients qui ont rencontré la presse ce mardi, figure une femme qui vient du Cap-Haitien et qui affirme n'avoir pas les moyens de se payer une séance à l'unité récemment mise en place a l'hôpital de l'OFATMA du Cap-Haitien.
Je suis obligée de faire le voyage a Port-au-Prince pour être prise en charge à l'hôpital général, a-t-elle confirmé.
Une autre femme, dans la cinquantaine et mère de 5 enfants, a fondu en larmes. Elle affirme qu'elle a dû écourter sa séance en raison d'une panne de courant. Nous allons mourir, a-t-elle indiqué.
Nous avons le droit de vivre, soutient pour sa part, Manianita Pierre-Louis, l'une des plus jeunes patientes sous dialyse à l'HUEH.
C'est notre doit le plus entier de vivre, a-t-elle dit, déplorant les nombreuses promesses non tenues des autorités allant dans le sens d'une amélioration de l'unité de dialyse de l'HUEH.
Ces patients ont également dénoncé l'attitude d'officiels dont des députés, des sénateurs et parfois, des membres du gouvernement dont les proches reçoivent généralement un traitement de faveur quand ils viennent à l'unité de dialyse.
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