Port-au-Prince, le 3 avril 2017 - (AHP) - Ce lundi 3 avril ramène le 17 anniversaire de l'assassinat du journaliste Jean Leopold Dominique, abattu à l'entrée de sa station, Radio Haiti Inter, en même temps que le gardien du bâtiment, Jean-claude Louissaint.
17 ans après ce double meurtre, la justice haïtienne peine à faire la lumière sur les responsables. Ce que dénonce, une fois encore, le responsable de SOS Journaliste, Joseph Guyler C. Delva, un ancien secrétaire d'Etat du régime Tet kale, qui n'a pu accéder ce lundi à la Cour de Cassation où il disait vouloir déposer un document en lien présumé avec le dossier.
M. Delva dénonce l'impunité dont jouissent les auteurs de ce crime et invite la cour de cassation à plancher sur la demande en récusation d'une des inculpés, l'ex-senatrice Myrlande Liberus.
Cela fait trois ans que des juges à la Cour d'appel qui travaillaient sur l'affaire Jean Dominique ont été récusés mais jusqu'ici le dossier n'a pas été redistribué, a dit déplorer M. Delva qui, citant le président du CSPJ, Me Anel Alexis Joseph, a fait savoir que deux juges juges du tribunal suprême refuseraient de siéger sur le dossier, évoquant, a-t-il dit, des raisons de sécurité.
Joseph Guyler C. Delva invite du coup le sénat de la république et le chef de l'Etat à procéder au remplacement des juges manquants à la cour de cassation de manière à ce que d'autres magistrats puissent être disponibles pour travailler sur l'affaire Jean Dominique.
L'ancien secrétaire d'Etat à la reforme judiciaire, Me Jacquenet Oxilus a lui aussi plaidé en faveur de la redistribution du dossier, arguant que le retard mis dans sa conduite est de nature a alimenter les suspicions qui l'entourent.
Il faut, a dit le juriste, qu'une nouvelle composition du tribunal puisse être constituée pour plancher sur le dossier et prendre une décision dans un sens ou dans l'autre, a fait savoir Me Oxilus, rappelant que personne n'est au-dessus de la loi.
17 ans après ce double meurtre, la justice haïtienne peine à faire la lumière sur les responsables. Ce que dénonce, une fois encore, le responsable de SOS Journaliste, Joseph Guyler C. Delva, un ancien secrétaire d'Etat du régime Tet kale, qui n'a pu accéder ce lundi à la Cour de Cassation où il disait vouloir déposer un document en lien présumé avec le dossier.
M. Delva dénonce l'impunité dont jouissent les auteurs de ce crime et invite la cour de cassation à plancher sur la demande en récusation d'une des inculpés, l'ex-senatrice Myrlande Liberus.
Cela fait trois ans que des juges à la Cour d'appel qui travaillaient sur l'affaire Jean Dominique ont été récusés mais jusqu'ici le dossier n'a pas été redistribué, a dit déplorer M. Delva qui, citant le président du CSPJ, Me Anel Alexis Joseph, a fait savoir que deux juges juges du tribunal suprême refuseraient de siéger sur le dossier, évoquant, a-t-il dit, des raisons de sécurité.
Joseph Guyler C. Delva invite du coup le sénat de la république et le chef de l'Etat à procéder au remplacement des juges manquants à la cour de cassation de manière à ce que d'autres magistrats puissent être disponibles pour travailler sur l'affaire Jean Dominique.
L'ancien secrétaire d'Etat à la reforme judiciaire, Me Jacquenet Oxilus a lui aussi plaidé en faveur de la redistribution du dossier, arguant que le retard mis dans sa conduite est de nature a alimenter les suspicions qui l'entourent.
Il faut, a dit le juriste, qu'une nouvelle composition du tribunal puisse être constituée pour plancher sur le dossier et prendre une décision dans un sens ou dans l'autre, a fait savoir Me Oxilus, rappelant que personne n'est au-dessus de la loi.
Les dossiers des enquêtes qui se poursuivent en Haïti constitue une longue liste qui comprend entre autres celui de Evinx Daniel, ce propriétaire d'un hôtel de plage de Port-salut accusé de trafic de stupéfiant, mais disparu dans des circonstances troublantes depuis des années dans la region des Gonaïves, sans que la justice tente de faire la lumière sur son cas.
Il y a eu aussi le dossier de la mort suspecte du juge Jean Serge Joseph pour laquelle ses proches ont agité la thèse de l'empoisonnement, après qu'il eut bravé la famille présidentielle (Martelly), dans le cadre d'un dossier de corruption présumée.
Et aujourd'hui, c'est le silence total dans le dossier de blanchiment des avoirs dans lequel, le président Jovenel Moïse est accusé d'implication.
Quant au dossier Jean Dominique réveillé chaque 3 avril, s'il n'a pas avancé d'un iota, il a quand même permis à certains individus de gagner honteusement de l'argent.
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