Port-au-Prince, le 12 avril 2017 - (AHP) - Les responsable de l'organisation de défense des droits humains RNDDH, ont présenté ce mercredi leurs excuses publiques à la nation, suite au tollé provoqué par la démission médiatisée de l'une des responsables de programmes au Réseau, Marie Yolène Gilles Colas.
En effet, celle-ci a tenté d'assimiler à de la corruption, la réception d'un cheque de 1.5 million de gourdes du Bureau de monétisation de programmes d'Aide au développement BMPAD, à titre de subvention.
Pierre Esperance a rappelé que le RNDDH n'avait pas seulement reçu une subvention du BMPAD mais aussi de l'ONA (un million de gourdes) en 2015 et de l'APN (7500 dollars US).
Déplorant la tournure qu'a prise cette affaire, Le directeur Exécutif, Pierre Espérance a renouvelé son engagement à continuer la lutte contre l'impunité et la corruption, tout en travaillant au renforcement de la démocratie en Haïti.
M.. Espérance en a profité pour annoncer la tenue bientôt d'une assemblée extraordinaire pour entre autres analyser les points forts et les faiblesses de cette institution.
Une assemblée extraordinaire qui aura lieu dans moins d'un mois, précise pour sa part, le responsable de programmes Vilès Alizar, indiquant que l'organisation de défense des droits humains entend bien se renforcer suite au tolél provoqué par l'affaire des subvention et par la démission de Marie Yolene Gilles.
qui viserait l'effacement de 25 as de lutte de l'organisation pour l'établissement d'un état de droit démocratique.
Le RNDDH a tenu à souligner que bien avant la démission de Marie Molène Gile Colas, plusieurs relinons ont été organisées entre le Directeur Exécutif, Pierre Espérance et ses deux assistantes pour clarifier la question ds subvention.
Mais, la décision de Madame Gilles était déjà bien arrêtée.
Nous voulons donner à tous nos partenaires, à nos collaborateurs et au peuple haïtien que nous allons nous renforcer pour continuer a accompagner la population de manière efficace, a assuré Vilès Aliza.
Pour beaucoup de secteurs, les différents responsables du RNDDH y compris Marie-Yolène sont solidairement responsables en paroles et en actions de tout ce que l'organisation a fait depuis sa création, particulièrement pendant les événements politiques de 2003/2004, et qui a causé des dégâts matériels et humains considérables.
Et Marie Molène Gilles qui annonce avoir quitté la barque pour cause de corruption présumée, devrait elle aussi, présenter des excuses publiques pour tous les torts causés.
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