mardi 4 avril 2017

Subvention/BMPAD: le Directeur exécutif du RNDDH banalise les insinuations malhonnêtes à son encontre: Pierre Espérance affirme qu'il ne dira jamais du mal de Mme Marie-Yolène Gilles après toutes ces années de collaboration



Port-au-Prince, le 5 avril 2017 - (AHP) - Le  réseau national de défense des droits humains a confirmé mardi qu'il  a bien reçu un chèque de 1.5 million de gourdes de subvention du bureau de Monétisation des programmes d'aide au développement BMPAD et que cela n'avait rien d'illégal.

L'affaire a fait en effet le buzz ces derniers jours, sur les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Et l'assistante-responsable du monitoring au RNDDH, Marie-Yolène Gilles, qui vient d'ailleurs d'en démissionner, a estimé  que l'organisation n'avait pas à recevoir de subvention d'institutions étatiques.

Elle est  du coup tombée dans un long déballage, faisant savoir que le RNDDH fonctionnait à la manière des organisations qu'il dénonce pour corruption et allant jusqu'à évoquer de présumées taxes impayées.

En versant ainsi dans de telles digressions, Marie Molène Gilles pousse de nombreux secteur à se questionner  sur les réelles motivations  de son coup de sang,  l'accusant d'avoir organisé la fuite   pour provoquer l'éclatement du RNDDH.

Mais pour le Directeur exécutif du réseau, Pierre Espérance, si le RNDDH s'est tourné vers le BMPAD, c'est en raison notamment du tarissement de ses sources de financement, notamment étrangères. Il affirme que cela n'affecte en rien la crédibilité du réseau national de défense de droits humains.

Il a en ce sens souligné   que jusque à 40% du financement de la Fédération internationale de droits humains, dont il est aussi un dirigeant, provient de fonds publics.

"Le RNDDH doit avoir des moyens pour mettre en veuve son plans opérationnel", a encore plaidé le militant des droits humains qui rappelle que les statuts du réseau l'autorisent à aller chercher les fonds dont il a besoin.

Plusieurs personnalités intervenant sur les réseaux sociaux réagissent dans le même sens: les subventions font parties des politiques publiques d'un état responsable. En France, toutes les ONG, entre autres, RSF, Médecins sans frontières, AFP... reçoivent des subventions, soutient l'une d'entre elles.

Une autre personnalité croit qu'il faut en finir avec l'approche consistantt à ne pas recevoir de fonds locaux. Pour elle, il faut au contraire prendre progressivement ses distances d'avec les subventions d'institutions et de pays étrangers qui dictent le plus souvent leurs lois.

Par ailleurs, des sources proches du RNDDH contactées par l'AHP affirment qu'elles étaient bien au courant de la subvention reçue par le RNDDH et que si Madame Gilles soutient qu'elle n'en savait rien c'est parce qu'elle n'est pas impliquée dans l'administration du réseau.

Sur les réseaux sociaux, on affirme que Marie Yolène Gilles était depuis un certain temps moins disponible pour le RNDDH et qu'elle se serait fait de nouveaux amis qui auraient été courant bien avant le dossier/subvention, qu'elle allait démissionner.

Interrogée sur ces différents points, le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, s'est refusé à réagir, affirmant qu'il ne dira jamais du mal de Mme Gilles, après toutes ces années de collaboration.





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