Port-au-Prince, le 17 avril 2017 - (AHP) - La représentante spéciale du secrétaire général de l'organisation des nations unies en Haiti, Minustah, Sandra Honoré, a invité ce lundi les acteurs haïtiens a jouer leur partition en vue de la réussite de la transition entre la Minustah et la Minujusth, une mission d'appui à la justice qui arrivera dans le pays en octobre prochain.
La nouvelle mission (qui pourrait être de longue durée) comptera jusqu'à sept unités de police constituées (soit 980 personnes) et 295 policiers hors unités. Son "mandat initial" s’étendra sur six mois, soit du 16 octobre 2017 au 15 avril 2018.
Evoquant la nécessité que la transition soit fluide, Madame Honoré a souligné que la nouvelle mission onusienne dans le pays aura le mandat d'accompagner le renforcement de la justice et de l'Etat de droit en Haiti avec un soutien opérationnel et technique à la police nationale dans le cadre de la mise en oeuvre de son plan de développement stratégique.
Il nous faut conserver, voire consolider, les acquis, a dit madame Honoré qui affirme avoir été encouragée par les discussions qu'elle informe avoir eues avec le président Jovenel Moise, le premier ministre Jack Guy Lafontant ainsi qu'avec les présidents des deux branches du parlement, Youri Latortue pour le Sénat et Cholzer Chancy pour la chambre des députés, (NDLR).
Elle a aussi confirmé que les casques bleus uruguayens et péruviens de la Minustah, ont quitté le pays le samedi 15 avril dernier, dans le cadre du plan de retrait progressif des soldats onusiens.
La police nationale assure désormais la sécurité dans les départements du nord et du nord est, s'est encore félicitée la cheffe civile de la Minustah qui a dressé un bilan "positif" de la mission onusienne sur le plan sécuritaire tout en reconnaissant que du point de vue de la justice, la situation est pour le moins mitigée.
La nouvelle mission (qui pourrait être de longue durée) comptera jusqu'à sept unités de police constituées (soit 980 personnes) et 295 policiers hors unités. Son "mandat initial" s’étendra sur six mois, soit du 16 octobre 2017 au 15 avril 2018.
Evoquant la nécessité que la transition soit fluide, Madame Honoré a souligné que la nouvelle mission onusienne dans le pays aura le mandat d'accompagner le renforcement de la justice et de l'Etat de droit en Haiti avec un soutien opérationnel et technique à la police nationale dans le cadre de la mise en oeuvre de son plan de développement stratégique.
Il nous faut conserver, voire consolider, les acquis, a dit madame Honoré qui affirme avoir été encouragée par les discussions qu'elle informe avoir eues avec le président Jovenel Moise, le premier ministre Jack Guy Lafontant ainsi qu'avec les présidents des deux branches du parlement, Youri Latortue pour le Sénat et Cholzer Chancy pour la chambre des députés, (NDLR).
Elle a aussi confirmé que les casques bleus uruguayens et péruviens de la Minustah, ont quitté le pays le samedi 15 avril dernier, dans le cadre du plan de retrait progressif des soldats onusiens.
La police nationale assure désormais la sécurité dans les départements du nord et du nord est, s'est encore félicitée la cheffe civile de la Minustah qui a dressé un bilan "positif" de la mission onusienne sur le plan sécuritaire tout en reconnaissant que du point de vue de la justice, la situation est pour le moins mitigée.
En effet la MINUSTAH est accusée d'être restée impassible face à la façon dont certains procès se sont déroulés, notamment ceux conduits par le juge Lamarre Bélizaire.
Au chapitre des bonnes notes qu'elle a attribuées à la présence des soldats onusiens en Haiti depuis 2004, Sandra Honoré cite le fait qu'aujourd'hui, les citoyens peuvent, selon elle, vaquer a leurs activités d'une manière plus tranquille qu'en 2004.
Elle a aussi évoqué l'organisation des élections (contestées) ayant permis le renouvellement des institutions.
Le président du Sénat déplore la resolution de l'ONU sur le remplacement de la Minustah par la Minujusth. le parlementaire dénonce une décision prise de manière unilatérale, arguant que la cheffe civile de la Minustah n'avait pas tenu compte de la position des acteurs haïtiens.
Ce que nous voulons, c'est qu'en matière de sécurité, les autorités haïtiennes décident elles mêmes en renforçant la police nationale et en mettant sur pied une force armée professionnelle et un service de renseignement efficace.
Le parlementaire dit croire que la décision de substituer la Minustah par la Minujusth est prise dans le but de perpétuer la présence onusienne en Haiti et accuse les onusiens de n'avoir pas réellement œuvré au renforcement de la sécurité dans le pays.
Pour sa part, le sénateur Onondieu Louis a salué l'annonce du départ des casques bleus et pense qu'une partie du budget de la mission onusienne pourrait être utilisé dans des projets de développement.
De son coté, le député Price Cyprien qui a lui aussi salué le départ annoncé des casques bleus, dit souhaiter que la Minujusth ne soit pas une mission de longue durée, plaidant lui aussi en faveur du renforcement de la police nationale.
Au chapitre des bonnes notes qu'elle a attribuées à la présence des soldats onusiens en Haiti depuis 2004, Sandra Honoré cite le fait qu'aujourd'hui, les citoyens peuvent, selon elle, vaquer a leurs activités d'une manière plus tranquille qu'en 2004.
Elle a aussi évoqué l'organisation des élections (contestées) ayant permis le renouvellement des institutions.
Le président du Sénat déplore la resolution de l'ONU sur le remplacement de la Minustah par la Minujusth. le parlementaire dénonce une décision prise de manière unilatérale, arguant que la cheffe civile de la Minustah n'avait pas tenu compte de la position des acteurs haïtiens.
Ce que nous voulons, c'est qu'en matière de sécurité, les autorités haïtiennes décident elles mêmes en renforçant la police nationale et en mettant sur pied une force armée professionnelle et un service de renseignement efficace.
Le parlementaire dit croire que la décision de substituer la Minustah par la Minujusth est prise dans le but de perpétuer la présence onusienne en Haiti et accuse les onusiens de n'avoir pas réellement œuvré au renforcement de la sécurité dans le pays.
Pour sa part, le sénateur Onondieu Louis a salué l'annonce du départ des casques bleus et pense qu'une partie du budget de la mission onusienne pourrait être utilisé dans des projets de développement.
De son coté, le député Price Cyprien qui a lui aussi salué le départ annoncé des casques bleus, dit souhaiter que la Minujusth ne soit pas une mission de longue durée, plaidant lui aussi en faveur du renforcement de la police nationale.
Il faut dire que de nombreux secteurs se sont élevées ces derniers jours contre le procédé utilisé par les autorités pour opérer des changements au sein de la PNH, y intégrant des individus qui ne seraient pas de bonnes moeurs.
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