Miami, le 23 avril 2017 - (AHP) - L'ancien chef rebelle et sénateur élu dans la grand-Anse, Guy Philippe va plaider coupable ce lundi devant un tribunal floridien, notamment dans le cadre d'un dossier de trafic de stupéfiants. L'audience qui sera présidée par la Juge fédérale Cecilia Altonaga, est baptisée “ change of plea hearing”, ce qui signifie changement de plaidoyer.
En novembre 2015, un grand jury indépendant l'avait inculpé de trois chefs d'accusation à savoir, trafic de stupéfiants, blanchiment d’argent implication dans une transaction financière excédant $10.000,provenant de l’importation de substances illégales aux Etats-Unis.
M. Philippe encourait la prison à perpétuité. Sa décision de changer son plaidoyer pourrait être le fruit de négociations et d'ententes avec les autorités américaines pour éventuellement livrer ses complices présumés.
Elu sénateur dans la grand-Anse mais arrêté deux jours avant sa prestation de serment, Guy Philippe, leader d'un mouvement armé qui s'était soulevé contre le président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide au début des années 2000, ne disposait pas encore d'immunité parlementaire, lau moment de son arrestation.
Il a été extradé le même jour, soit le 6 janvier dernier, aux Etats-Unis d'Amérique. Il avait dans un premier temps clamé son innocence des faits à lui reprochés.
Sous la pression de ses amis au parlement, notamment au sénat, le grand corps avait voté le mercredi 15 mars dernier, une résolution condamnant l'arrestation de Guy Philippe et son transfert aux Etats-Unis.
Par cette résolution, le Sénat exigeait également des excuses du chef de la police Michel-Ange Gédéon et6 du DPJC, directeur central de la police judiciaire, Normil Rameau. Ce qui n'a jamais été fait.
Il en est de même pour la resolution du sénat qui a été envoyée au président Jovenel Moise, ami de Guy Philippe, pour publication dans le journal le Moniteur, qui n'a jamais eu de suite. Les deux hommes avaient fait campagne côte à côte dans la Grande-Anse, pour la présidentielle.
Plusieurs manifestations ont été organisées dans la grande-Anse, paralysant certaines fois, les activités dans ce département, pour exiger la publication de la résolution dans le Moniteur.
Plusieurs secteurs avaient laissé entendre que tous ceux qui s'agitaient en faveur de Guy Philippe savaient qu'il était recherché depuis bien longtemps par la justice américaine et qu'ils le faisaient pour éviter de voir leur nom cité par ce dernier devant ses juges.
Samedi, après l'annonce de la décision de Guy Philippe de plaider coupable, le sénateur Jean-Rigaud Belluaire qui s'est toujours présenté comme un proche de M. Philippe, a fait savoir qu'il ne s'était jamais prononcé sur le fond de l'affaire mais "seulement" avait condamné l'arrestation de Guy Philippe.
C'est lui qui peut savoir s'il est innocent ou coupable. Ce que je sais, c'est que la population grande-anselaise a choisi un sénateur et elle s'attend a ce que cette personne siège au grand corps, a dit le parlementaire.
En novembre 2015, un grand jury indépendant l'avait inculpé de trois chefs d'accusation à savoir, trafic de stupéfiants, blanchiment d’argent implication dans une transaction financière excédant $10.000,provenant de l’importation de substances illégales aux Etats-Unis.
M. Philippe encourait la prison à perpétuité. Sa décision de changer son plaidoyer pourrait être le fruit de négociations et d'ententes avec les autorités américaines pour éventuellement livrer ses complices présumés.
Elu sénateur dans la grand-Anse mais arrêté deux jours avant sa prestation de serment, Guy Philippe, leader d'un mouvement armé qui s'était soulevé contre le président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide au début des années 2000, ne disposait pas encore d'immunité parlementaire, lau moment de son arrestation.
Il a été extradé le même jour, soit le 6 janvier dernier, aux Etats-Unis d'Amérique. Il avait dans un premier temps clamé son innocence des faits à lui reprochés.
Sous la pression de ses amis au parlement, notamment au sénat, le grand corps avait voté le mercredi 15 mars dernier, une résolution condamnant l'arrestation de Guy Philippe et son transfert aux Etats-Unis.
Par cette résolution, le Sénat exigeait également des excuses du chef de la police Michel-Ange Gédéon et6 du DPJC, directeur central de la police judiciaire, Normil Rameau. Ce qui n'a jamais été fait.
Il en est de même pour la resolution du sénat qui a été envoyée au président Jovenel Moise, ami de Guy Philippe, pour publication dans le journal le Moniteur, qui n'a jamais eu de suite. Les deux hommes avaient fait campagne côte à côte dans la Grande-Anse, pour la présidentielle.
Plusieurs manifestations ont été organisées dans la grande-Anse, paralysant certaines fois, les activités dans ce département, pour exiger la publication de la résolution dans le Moniteur.
Plusieurs secteurs avaient laissé entendre que tous ceux qui s'agitaient en faveur de Guy Philippe savaient qu'il était recherché depuis bien longtemps par la justice américaine et qu'ils le faisaient pour éviter de voir leur nom cité par ce dernier devant ses juges.
Samedi, après l'annonce de la décision de Guy Philippe de plaider coupable, le sénateur Jean-Rigaud Belluaire qui s'est toujours présenté comme un proche de M. Philippe, a fait savoir qu'il ne s'était jamais prononcé sur le fond de l'affaire mais "seulement" avait condamné l'arrestation de Guy Philippe.
C'est lui qui peut savoir s'il est innocent ou coupable. Ce que je sais, c'est que la population grande-anselaise a choisi un sénateur et elle s'attend a ce que cette personne siège au grand corps, a dit le parlementaire.
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