Port-au-Prince, le 10 avril 2017 - (AHP) - Le porte-parole de la police nationale, l'inspecteur Gary Desrosiers, confirme l'arrestation de 7 individus en lien avec l'attaque annoncée contre le cortège du président Jovenel Moise vendredi sur la route nationale numéro 1, à hauteur de l'Arcahaie (40 kms au nord de Port-au-Prince).
C'est en revenant de l'Artibonite ou il doit lancer le 1er mai la caravane dite du changement, un programme de renforcement de la production agricole que le cortège du chef de l'Etat a été pris dans un guet-apens avec notamment des barricades de pneus et de carcasses de véhicules, des jets de pierres, selon ce qu'ont fait savoir les autorités.
C'est en revenant de l'Artibonite ou il doit lancer le 1er mai la caravane dite du changement, un programme de renforcement de la production agricole que le cortège du chef de l'Etat a été pris dans un guet-apens avec notamment des barricades de pneus et de carcasses de véhicules, des jets de pierres, selon ce qu'ont fait savoir les autorités.
7 arrestations en lien avec cette attaque, ont été effectuées lors d'une série d'opérations menées par la direction départementale de l'ouest de la police conjointement avec des agents de la mission des nations unies pour la stabilisation d'Haiti, Minustah.
Gary Desrosiers confirme également qu'une enquête, a plusieurs volets, est en cours. Il y a la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire) avec le support du parquet qui mène une enquête approfondie pour remonter, a-t-il dit, aux auteurs de cette attaque.
De plus, il y a l'IGPNHN (l'inspection générale de la police nationale) qui planche sur l'attitude des agents notamment les policiers cantonnés au commissariat afin de savoir s'il n'y a pas eu négligence de leur côté, précise Gary Desrosiers.
L'officier confirme que déjà, le responsable du commissariat de la Cité du drapeau, Junior Gracieux, a été remplacé par Ader Jacques.
Dans une note en date du 8 avril, la présidence avait déjà "fermement condamnée l'attaque la veille contre le cortège du président Jovenel Moise". Elle a dénoncé "un acte terroriste, barbare et attentatoire a la vie du chef de l'Etat et une menace a la paix publiques et a la sûreté de l'Etat."
La note de la présidence a également félicité les agents qui accompagnaient le chef de l'Etat pour "leur promptitude et le professionnalisme avec lesquels ils ont réagi".
Gary Desrosiers confirme également qu'une enquête, a plusieurs volets, est en cours. Il y a la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire) avec le support du parquet qui mène une enquête approfondie pour remonter, a-t-il dit, aux auteurs de cette attaque.
De plus, il y a l'IGPNHN (l'inspection générale de la police nationale) qui planche sur l'attitude des agents notamment les policiers cantonnés au commissariat afin de savoir s'il n'y a pas eu négligence de leur côté, précise Gary Desrosiers.
L'officier confirme que déjà, le responsable du commissariat de la Cité du drapeau, Junior Gracieux, a été remplacé par Ader Jacques.
Dans une note en date du 8 avril, la présidence avait déjà "fermement condamnée l'attaque la veille contre le cortège du président Jovenel Moise". Elle a dénoncé "un acte terroriste, barbare et attentatoire a la vie du chef de l'Etat et une menace a la paix publiques et a la sûreté de l'Etat."
La note de la présidence a également félicité les agents qui accompagnaient le chef de l'Etat pour "leur promptitude et le professionnalisme avec lesquels ils ont réagi".
En effet, il est rapporté que les agents qui accompagnaient Jovenel Moïse, ont fait usage de leurs armes a feu pour permettre au chef de l'Etat de poursuivre sa route.
Pour sa part, la mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère qui n'était pas dans la commune au moment de l'attaque annoncée, estime que cet incident devrait porter le président Jovenel Moise à se pencher sur les revendications qui provoquent des troubles sur la route nationale # 1.
Dans le même temps, elle affirme savoir que l’attaque contre le cortège de Jovenel Moise n’a rien à voir avec les protestations régulières en rapport avec le découpage jugé illégal et arbitraire de la commune de l'arcahaie (40kms au nord de Port-au-Prince) par l'ancien président Michel Martelly.
Le député de Mirebalais, Abel Descolines qualifie, lui, de très grave l'attaque mais soutient qu'elle ne devrait pas donner lieu a des représailles.
Cet incident, a-t-il dit, devrait pousser les autorités compétentes a prendre des mesures pour renforcer les services de renseignement du palais national, de la Primature, du ministère de l'intérieur et de la police nationale qui, rappelle-t-il, disposent des lignes budgétaire à cette fin.
Cet incident, a-t-il dit, devrait pousser les autorités compétentes a prendre des mesures pour renforcer les services de renseignement du palais national, de la Primature, du ministère de l'intérieur et de la police nationale qui, rappelle-t-il, disposent des lignes budgétaire à cette fin.
Toutefois, selon des informations relayées notamment par la presse étrangère, l'incident n'aurait pas toute l'ampleur donnée par les autorités.
La situation à l'Arcahaie née de la mesure du président Martelly a déjà fait des morts et des blessés, causé de nombreuses pertes matérielles dont la destruction de véhicules.
La paralysie de la route nationale No 1 à ce niveau, cause d'énormes torts aux hôtels de plage de la côte des Aracadins dont Decameron, moulin Sur Mer, Wahoo Bay, kaliko Beach, qui risquent de tomber en faillite, si les autorités ne trouvent pas une solution avec la municipalité de l'Arcahaie (cité du drapeau) qui a été amputée par décret de sa partie la plus riche, celle des Plage.
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