jeudi 11 janvier 2018

Un président qui veut combattre la corruption aurait dû faire arrêter tout ancient haut responsible ayant fait des aveux de pillage et de dilapidations des fonds publics, selon le porte - parole de l’Alternative Socialiste, le Dr Jean- Hénold Buteau



 Port-au-Prince, 11 janvier 2018- (AHP)_ La captation des  28 milliards de gourdes de manque à gagner sur la zone frontalière, à travers l’expansion de la contrebande,    devrait être le principal objectif de  tout gouvernement qui souhaite lutter efficacement contre la corruption,   selon l’analyse du porte- parole de l’Alternative Socialiste (ASO).

Le  Dr  Jean- Hénold  Buteau soutient  que ces 28 milliards de gourdes équivalent à la somme des parts de budget allouées à :la  Santé, au CSPJ, à la PNH, à  l'UEH, à l’Investissement en ENERGIE et EAU.

On peut donc , selon le Dr Buteau  aisément anticiper des énormes besoins financiers que combleraient ces 28 milliards de gourdes.

Le porte - parole de l’Alternative Socialiste a dit déceler une évidente inadéquation  en termes de plan d’actions réel pour mener à bien cette lutte contre le fléau de la contrebande qui gangrè les finances publiques.

Le secteur judicaire représenté par le CSPJ et qui  n’aurait  qu’ 1 milliard120 millions   de gourdes dans le budget est  le principal secteur à activer dans cette bataille, si la lutte contre la corruption était réellement une préoccupation pour le president Jovenel Moise.

Pour le Dr Buteau , une simple declaration publique d’aveu de corruption, de pillage et de dilapidation de fonds publics  d’un ancien haut responsible de l’Etat, devrait conduire à son arrestation.

Dans son analyse, le  Dr Jean-Hénold Buteau considère que le rapport  Petrocribe  devrait être  une bonne occasion pour le chef de l’Etat de mener une lutte effective contre la corruption, en arrêtant des individus jugés coupables de corruption. 

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