mercredi 25 avril 2018

Les pluies diluviennes qui se sont abattues lundi soir sur plusieurs quartiers de la capitale ont tué au moins deux personnes et provoqué des embouteiilages monstres



Port-au-Prince, 25 avril 2018- (AHP)- Les averses qui se sont abattues mardi soir sur plusieurs régions de la capitale, ont provoqué un embouteillage monstre a l’entrée sud de la capitale.
Les artères du bicentenaire ont été impraticables pour les véhicules, mais également pour les piétons ce mercredi 25 avril, en raison du débordement  du canal « Bois de chêne », à proximité du Théâtre National d’Haïti au Bicentenaire.

Ces  pluies torrentielles sont intervenues à un moment où ce canal était  particulièrement obstrué par des déchets de toutes sortes.
Les piétons ont eu beaucoup de peine à circuler à cause des alluvions qui ont jonché les rues.
Cette situation a provoqué un embouteillage monstre à l’entrée sud de la capitale.
Arrivées de la commune de Carrefour, de nombreuses personnes dont des fonctionnaires, des professeurs, des étudiants et des élèves ont été coincés pendant  plus de 3 heures pour se rendre au centre ville de Port-au-Prince.  
Ils se sont plaints de cette situation, et ont critiqué sévèrement les autorités chargées de faire nettoyer le canal.
Des engins lourds du Ministère des travaux publics, transport et de communication sont finalement intervenus pour déblayer le canal.
Une situation similaire a prévalu mardi matin sur la route  du Canapé-Vert à hauteur de Juvénat où regnait egalement un embouteillage monstre.
Au moins deux personnes dont une femme dans la trentaine ont trouvé la mort dans l’effondrement de leur maison.

A Juvénat aussi, des tracteurs sont intervenus pour débarrasser  la route de grosses roches, des alluvions et d’autres fatras charriés par les eaux de pluie.

Toutefois , la même situation peut se reproduire ce mercredi ou jeudi, s’il continue de pleuvoir, parce qu’aucun travail en profondeur n’a été réalisé pour empêcher la montagne avoisinante de déverser tout son contenu sur la route en contrebas.

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