mercredi 4 avril 2018

Le RNDDH estime que “la visite du reporter-photographe disparu Vladjimir Legagneur à Grand Ravine aurait été bien planifiée et que les commanditaires du reportage qu’il était allé faire doivent pouvoir fournir des informations permettant d’élucider les circonstances entourant sa disparition.


Le RNDDH estime que “la visite du reporter-photographe disparu Vladjimir  Legagneur  à Grand Ravine aurait été bien planifiée et  que  les commanditaires du reportage qu’il était allé faire doivent pouvoir fournir des informations permettant d’élucider les circonstances entourant sa disparition.
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Port-au-Prince, le 4 avril 2018- (AHP)-Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) estime que “la visite du reporter-photographe Vladjimir  Legagneur  à Grand Ravine aurait été bien planifiée et que les circonstances entourant sa disparition peuvent être élucidées par les autorités concernées.

Dans une position de principe rendue publique mercredi, le RNDDH se dit convaincu, fort de ces informatins, que les circonstances entourant la disparition du journaliste peuvent être élucidées par les autorités concernées.
L’organisme de droits humains  dit croire que  les commanditaires du reportage qu’il était allé faire, son équipe d’accompagnement ainsi que toutes personnes qui étaient au courant de sa visite à Grand Ravine doivent pouvoir fournir des informations pertinentes, aptes à permettre de reconstituer les faits tels qu’ils se sont produits.  

Le réseau de droits humains s’interroge par ailleurs sur la provenances des armes à feu à Grand Ravine.
“Tel que déjà mentionné dans le rapport du RNDDH relatif à l’opération du 13 novembre 2017, menée par la police nationale à Grand-ravine, il est aujourd’hui primordial de se pencher sur la provenance des armes à feu à Grand-ravine où des individus lourdement armés font la loi et sèment la terreur”, écrit le RNDDH qui estime regrettable que la disparition du photo-journaliste vienne grossir la liste des journalistes haïtiens victimes dans l’exercice de leur profession. Et de citer Jean Léopold Dominique, Brignol Lndor et Jacques Roche.

Le réseau national de défense des droits humains assure la presse haïtienne, la famille de Vladjimir Legagneur, en général et son épouse en particulier, accablées par cette disparition, de son soutien le plus entier.
Des questions se posent aujourd’hui sur l’etat d’avancement de l’enquête policière. Interrogé mercredi par l’AHP, le Secrétaire général de l’Association des journalistes haïtiens (AJH), Jacques Desrosiers, se dit sceptiques quant aux  informations selon lesquelles, deux individus qui se seraient retrouvés en possession du téléphone du concerné, auraient été arrêtés. 
Sur les questions concernant un chapeau qui  aurait été également retrouvé à Grand Ravin et qui aurait appartenu au journaliste, tout comme sur les informations qui laisseraient croire  que le journaliste se serait rendu dans un commissariat de police avant de prendre la route de Grand ravine, le 14 mars,   M. Desrosiers affirme préférer attendre les résultats de l’enquête policière pour éviter toute influence sur le travail de la police.

Concernant l’ADN des ossements retrouvés, d’autres secteurs croient qu’il serait préférable qu’il soit pratiqué par une équipe indépédante
Mais d’autres questions se posent Legagneur est-il orphelin?. A-t-il un membre de sa famille vivant?
Pour quel secteur, quelle organisation travaillait-il? Y a-t-il des gens qui chercheraient à empêcher une enquête sérieuse? Et pour quelle raison?
Déjà dans sa dernière edition, l’hebdomadaire Haïti en Marche titrait “Qui veut détourner l’enquête sur la disparition du photoreporter ?


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