mardi 3 juillet 2018

Le mandat de la québéquoise d’origine haïtienne à la tête de l’OIF arrive à son terme cette année: Michaelle Jean cherche un autre mandat, mais sa gestion pose problème




La réélection de Michaëlle Jean à la tête de l'OIF est plus qu'incertaine. . Le monde a changé. Les bailleurs de fonds sont de plus en plus pointilleux. Ils veulent savoir exactement comment les dépenses sont effectuées.
De plus, la France s'est rangée derrière la candidature de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda.
Le Québec va devoir  présider un comité sur la transparence au sein de la Francophonie

Pour décider de créer un groupe de travail sur la transparence,  le Conseil permanent de l’OIF a entendu un certain message », a affirmé Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales du Québec et de la Francophonie
La gestion des finances de l’organisation, dirigée par la Québécoise d’origine haïtienne Michaëlle Jean, ex-gouverneure générale du Canada, a fait l’objet de nombreux reportages au cours des dernières années.
 Les médias de Québecor ont notamment mis au jour la rénovation au coût de 500 000 $ de son appartement de fonction, ainsi que l’achat d’un piano pour la somme de 20 000 $.
Mme Jean, dont le mandat vient à échéance cette année, vise une réélection au poste de secrétaire générale de l’organisation lors du vote qui se tiendra en octobre prochain au Sommet de la Francophonie à Erevan, en Arménie.
Québec maintient son appui à la candidature de Mme Jean, malgré les questions soulevées sur la gestion des finances de l’organisation.

 Le premier ministre Philippe Couillard avait toutefois demandé plus de transparence de la part de l’OIF.

« Je réitère notre désir de voir davantage de rigueur et de transparence dans l'administration interne », avait-il laissé entendre, lors d’une rencontre avec le président français Emmanuel Macron.
Le groupe de travail devra s’inspirer des meilleures pratiques en matière de transparence des grandes organisations mondiales, ajoute la ministre, et soumettre son projet de politique au Sommet à Erevan. « On va arriver avec quelque chose de solide, qui va être pérenne et qui va être adopté par tous les États membres », souhaite la ministre Saint-Pierre.
C’est un pas dans la bonne direction. Car le monde a change et les bailleurs de fonds sont de plus en plus pointilleux. Ils veulent savoir exactement comment les dépenses sont effectuées.

Christine St-Pierre a fait savoir qu’en ce moment , c’est la Cour des comptes du Maroc qui vérifie les états financiers de l’OIF.

En 2017-2018, soit en une année fiscale, le Québec a versé plus de 5,6 M$ à l’organisation, ce qui comprend la cotisation de base et la contribution spéciale pour divers programmes.

« L’argent vient des contribuables, alors il faut que les gens soient assurés que la transparence soit totale », indique Mme St-Pierre.
Par ailleurs, la réélection de Michaëlle Jean à la tête de l'OIF est plus qu'incertaine depuis que la France s'est rangée derrière la candidature de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda.

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