mardi 24 juillet 2018

Le Directeur général du Ministère des affaires sociales rejette les appels à la démision du président Jovenel Moise et les accusations selon lesquelles le chef de l’Etat a déjà le nom de celui qu’il voudrait imposer comme futur premier ministre



Port-au-Prince, 24 juillet 2018- (AHP)- Le Directeur général du Ministère des Affaires sociales et porte-parole du PHTK, Rudy Hériveau a rejeté ce mardi les accusations selon lesquelles, le chef de l’Etat avait déjà en poche, le nom de son prochain premier ministre, après la démission de Jack Guy Lafontant.
Pour lui, il s’agit de déclarations farfelues, autrement, a-t-il dit,, le chef de l’Etat n’aurait pas organisé toutes ces rencontres.
Il s’est également élevé contre ceux qui appellent à la démission du chef de l’Etat, incapable selon eux de satisfaire aux  revendications élementaires de la popuation, s’enlisant plutôt  dans des promesses sans lendemain.
Pour l’amcien sénateur, ce sont ceux qui ne croient pas aux élections, qui réclament le départ du chef de l’Etat  en train, a-t-il dit de changer la vie de la population.
Rudy Hériveau persiste et signe que l’augmentations des prix de l’essence était justifiée car Haïti ne fait pas partie des pays producteurs de petrole.
Il rejette les accusations de ceux qui taxent le chef de l’Etat d’inculpé dans le blanchiment des avoirs, de corrompu et de supporteur des dilapidateurs de 3.8 milliards des fonds petro caribe.
«  Il s’agit d’individus qui tentent de s’en prendre a de prochains adversaires politique, a-t-il fait savoir, indiquant que le président ne peut pas permettre des persécutions politiques.

Le Directeur général du Ministère des affaires sociales admet cependant que certains ministres ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Et c’est ce qui a determiné le chef de l’Etat  à lancer la très critiquée caravane du changement.
Des ministres comme celui de l’Education Narionale, de la justice, de l’Intérieur sont en mesure de fournir un travail adéquat, mais pour le reste, le bilan n’est pas gras, a-t-il dit, sans vouloir se prononcer sur le ministre de la communication qui fait l’objet de sérieuses critiques au sein et en dehors du pouvoir.
Rudy Hériveau promet que le président choisira un PM qui soit à la fois capable de rassurer la population, le secteur des affaires et la communauté internationale.

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