Des organisations de
la société civile et de défense des droits humains dénoncent le gaspillage des
fonds du trésor public et annoncent une marche de reddition de compte, le 7
aout 2018: la location d’une résidence à 8 millions de gourdes pour 8 mois au
profit du president du sénat représente l’un des cas d’indécence les plus
spectaculaires
Port-au-Prince, 31 juillet 2018- (AHP)- Près d’une dizaine d’organisations
de la société civile et de défense des droits humains annoncent une marche en reddition
de compte, le 7 août 2018 pour protester
contre le gaspillage de l’argent de la
population.
Ces organisations, CARDH (Centre d’analyse et de recherche
en droits de l’homme), le Sant Karl (SKL), le RNDDH (Réseau National de Dé-fense des Droits Humains), la POHDH
(Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains, la CEJILAP (Commission Episcopale Nationale Justice et Paix), Le CRESFED (Centre de Recherche et de Formation Econo-mique et Sociale pour le Développement, la CONHANE (Conseil Haïtien des Ac-teurs Non-Étatique) et le CEDH
(Centre œcuménique des droits humains).
(Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains, la CEJILAP (Commission Episcopale Nationale Justice et Paix), Le CRESFED (Centre de Recherche et de Formation Econo-mique et Sociale pour le Développement, la CONHANE (Conseil Haïtien des Ac-teurs Non-Étatique) et le CEDH
(Centre œcuménique des droits humains).
Les signataires organisation
signataires sus-citées déclarent avoir appris de manière fortuite, lors d’une
rivalité entre deux Sénateurs de la République, qu’entre résidences principales
et résidences secondaires des grands commis de l’Etat, le pays débourse, entre
autres 7,280.000 pour la résidence du président du Sénat de la République
(Joseph Lambert), pour une durée de huit (8) mois, 250.000 gourdes par
mois pour loger les sénateurs,
5.000 dollars américains par mois pour loger les
ministres et des directeurs généraux
Ajoutés à cela, des scandales relatifs à des montants exorbitants accordés en prêts à de hauts dignitaires de l’Etat ainsi qu’à de grands entrepreneurs du secteur privé, par l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) éclatent régulièrement et des dénonciations relatives à d’autres dépenses consenties notamment en per diem, cartes de téléphone, location de voitures, etc. sont faites chaque jour, rapportent les 8 organisations, estimant que ces pratiques de gaspillage et de clientélisme enfoncent davantage le peuple haïtien dans la misère abjecte, le désespoir, renforcent le désintéressement du peuple dans le processus démocratique et exacerbent sa perte de confiance dans les dirigeants du pays.
Par conséquent, ces organisations exigent que les institutions publiques chargées d’approuver les dépenses publiques, partagent, dans la transparence la plus totale, tous les frais qui sont octroyés aux autorités étatiques ainsi qu’à tous les cadres de l’administration publique.
Ajoutés à cela, des scandales relatifs à des montants exorbitants accordés en prêts à de hauts dignitaires de l’Etat ainsi qu’à de grands entrepreneurs du secteur privé, par l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) éclatent régulièrement et des dénonciations relatives à d’autres dépenses consenties notamment en per diem, cartes de téléphone, location de voitures, etc. sont faites chaque jour, rapportent les 8 organisations, estimant que ces pratiques de gaspillage et de clientélisme enfoncent davantage le peuple haïtien dans la misère abjecte, le désespoir, renforcent le désintéressement du peuple dans le processus démocratique et exacerbent sa perte de confiance dans les dirigeants du pays.
Par conséquent, ces organisations exigent que les institutions publiques chargées d’approuver les dépenses publiques, partagent, dans la transparence la plus totale, tous les frais qui sont octroyés aux autorités étatiques ainsi qu’à tous les cadres de l’administration publique.
Le peuple haïtien aux basquets duquel vivent les grands
commis de l’Etat, a le droit de savoir quelles dépenses sont réalisées avec
l’argent qu’il verse en taxes, indiquent
encore ces institutions qui demandent aussi aux institutions telles que la Cour
Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) et l’Unité de
Lutte Contre la Corruption (ULCC), chargées de contrôler les dépenses publiques
et de prévenir la corruption, de faire toute la lumière sur ces faits
accablants et de partager avec le peuple, toutes autres dépenses d’extravagance
faites par les autorités.
Et en raison de ces extravagances ces organismes de la
société civile et de défense des droits humains organisent le mardi 7 août 2018
u,ne marche pour exiger des comptes.
Cette marche partira de la Place de la Constitution, à 10 heures AM.
Les organismes de la société civile et de défense des droits humains invitent toutes les couches de la population à participer à cette marche pour demander des comptes et dénoncer le gaspillage de ses faibles ressources par les autorités, alors qu’elle croupit dans une misère abjecte.
Les organismes de la société civile et de défense des droits humains invitent toutes les couches de la population à participer à cette marche pour demander des comptes et dénoncer le gaspillage de ses faibles ressources par les autorités, alors qu’elle croupit dans une misère abjecte.
De nombreux autres secteurs dénoncent depuis le début de l’année,
des détournements de fonds et des
gaspillages auxquels le trésor public n’a jamais été soumis par le passé.
Ils ont cité entre autres le scandale des 3.8 milliards des
fonds Petrocaribe.
La location d’une résidence secondaire à 8 millions de
gourdes pour 8 mois au profit du président du sénat Joseph Lambert, représente l’un des cas d’indécence
les plus spectaculaires.
Ils ont également dénoncé comme dilapidateurs tous ceux qui
sur les ondes et les réseaux sociaux n’éprouvent aucune gêne à défendre les corrompus.
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