jeudi 29 décembre 2016

Le CEP) annonce le report de la publication des résultats définitifs du premier tour de la présidentielle: les représentants des candidats contestataires appelés à reprendre la vérification des dossiers de procès-verbaux, sur de nouvelles bases




Port-au-Prince, le 29 décembre 2016 - (AHP) - Le conseil électoral provisoire (CEP) a annoncé ce mercredi via un communiqué de sa direction exécutive, que la publication des résultats définitifs du premier tour de la présidentielle du 20 novembre, initialement prévue pour ce jeudi 29 décembre, a été reportée au mardi 3 janvier 2017.

Un report qui, selon la note signée par Uder Antoine, est justifié par une demande de vérification des parties contestataires et les différentes étapes du contentieux électoral.

Toutefois, selon des sources proches du CEP, ce  "report" est surtout dû aux pressions de toutes sortes qui pèsent sur le CEP accusé d'être à la solde de groupes puissants et   de partisanerie en faveur du candidat du PHTK, Jovenel Moise, en refusant notamment une saine vérification au Centre de tabulation

Report des resultats dits définitifs de la présideielle, le CEP  annonce toutefois que les résultats  des législatives complémentaires (Députés et sénateurs)  et du tiers du sénat, seront publiés progressivement à partir de ce jeudi 29 décembre.

Le conseil électoral provisoire  a annoncé par ailleurs ce mercredi avoir rejeté, pour cause de tardiveté et défaut de fondement, la demande en récusation des juges du BCEN formulée mardi après-midi par PITIT Dessalines et LAPEH, tout en ordonnant la reprise ce mercredi du processus de vérification, sur de nouvelles bases, au centre de tabulation

Une décision que dénoncent les parties qui avaient formulé la  demande de récusation pour "suspicion légitime de partialité caractérisée et de conflit d'intérêt".

Leurs avocats Gervais Charles, André Michel et Evelt Fanfan ont d'ailleurs dans une lettre conjointe datée du  28 décembre,  confirmé  avoir été obligés de recuser les 5 membres de la 3ème composition du bureau dun contenieux électoral national, pour les raisons évoquées ci-dessus.

Les avocats en prennent occasion pour interpeller le président de la Féderation des barreaux d'Haïti, Me Stanley Gaston, pour obstruction caractérisée à l'exercice de la profession d'avocats, commise par les membres de la 3ème composition du BCEN.

Le candidat à la présidence de PITIT Dessalin , Moise Jean-Charles, qui affirme minimiser la décision du CEP de ne pas tenir compte de sa demande en récusation, informe que la bataille juridico-politique va se poursuivre en vue d'exiger le respect du verdict des urnes.

La décision du CEP ne va en rien faire avancer le processus, affirme l'ancien parlementaire martelant que PITIT Dessalines n'acceptera jamais que quelques étrangers et un petit groupe de l'élite économique choisissent le futur président d'Haiti.

Le processus de vérification n'a duré que deux jours au CTV après, on a eu droit à une mascarade, a-t-il dit, ajoutant qu'un peuple dont le droit est bafoué est en droit de se rebeller.

Même son de cloche de la part d'un des avocats de LAPEH (ligue alternative pour l'émancipation et le progrès d'Haiti). Me André Michel assure que moralement, les juges électoraux qui ont été récusés doivent se désaisir d'eux-mêmes de l'affaire s'ils n'ont aucun intérêt particulier à défendre. Il y va, poursuit-il, de leur honorabilité.

L'avocat a souligné que, suivant la décision avant-dire droit qui a autorisé une vérification des PV au CTV, les NIN (numéros d'identification nationale), les feuilles de comptages et les listes d'émargement auraient dû être vérifiés.

Ce qui, dit-il, n'a pas été fait depuis la 3e journée du processus de vérification.

Nous ne sommes pas en face de juges impartiaux, au contraire ils sont en conflit avec les parties contestataires et devraient, par conséquent, se retirer de l'affaire, a-t-il plaidé.

Pour leur part, le candidat et le porte-parole du PHTK Jovenel Moïse et Rudy Hériveau  continuent, malgré le report, de presser le CEP de publier ce jeudi les résultats définitifs de la presidentielle, arguant que la vérificaion au CTV est ne perte de temps

L’organisation politique Fanmi Lavalas dénonce des violations de la constitutions, des brutalités policières et des attaques dont ses partisans ont été victimes. Le député Printemps Bélizaire indexe des agents de la PNH aux ordres de secteurs économiques puissants de s'être attaqués à certains cadres du parti lors des deux dernières manifestations  contre les résultats préliminaires de la présidentielle.

Il soutient que la mobilisation ne va pas s'arrêter en chemin.

Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains menacé de mort: Pierre Esperance fait l'objet depuis plusieurs jours de critiques acerbes pour avoir dénoncé l'opacité qui entoure le processus de vérification



Port-au-Prince, le 29 décembre 2016 - (AHP) - Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains, Pierre Espérance, fait  l'objet depuis plusieurs jours de menaces de mort.

Le comble a été atteint ce mercredi:  le défenseur des droits humains a reçu en son nom, un paquet contenant une lettre de menaces de mort, accompagnée d'un projectile.

Dans cette lettre, envoyée par la poste par une association dénommée "Baz dlo nan je" , M. Espérance est accusé de "manoeuvres pour empêcher la publication des vrais résultats du scrutin" (ceux en faveur du candidat Jovenel Moïse).

L'auteur de la lettre de menaces affirme connaitre les moindres mouvements du directeur executif du RNDDH.

La responsable de programme de l'organisation, Marie-Yolene Gille informe que celle-ci a déjà saisi la direction centrale de la police judiciaire DCPJ et le parquet de Port-au-Prince pour les suites nécessaires.

Elle affirme que ces menaces de mort contre le numéro un de l'organisation, ne vont nullement le contraindre  à cesser ses activités, nichanger  sa position par rapport à la mascarade de vérifidation.

Elle invite les autorités compétentes  à assumer leurs responsabilités, rappelant que ce n'est pas la première fois que M. Espérance subit des menaces de mort. C'était déjà le cas en 2014 et nous avions porté plainte mais jusqu'ici, il semble que rien n'ait été fait. Le dossier, rappelle-t-elle, a été classé sans suite.

Le RNDDH est l'une des organisations de droits humains qui a décidé de ne plus observer le processus de vérification des procès-verbaux au CTV car, selon Marie Yolene, l'exercice s'apparente  à une partie de "l'école des fans" ou tout le monde reçoit une belle note.

Récemment, un partisan zélé du PHTK, l'activiste Eudes Lajoie, avait annoncé que le candidat du parti de l'ancien président Michel Martelly au Sénat dans l'ouest, Fednel Monchéry, allait poursuivre en justice le dirigeant du RNDDH dont l'organisation avait attiré l'attention du CEP sur des informations faisant état d'une condamnation de M. Monchery pour assiociaton de malfaiteurs par un tribunal de Mirebalais.

Le CEP qui a placé Fednel Monchéry  en tête du premier tour des sénatoriales dans l'ouest, n'a encore pris aucune décision en ce sens.

Le candidat de Fanmi Lavalas, Louis Gerald Gilles qui avait également dénoncé M. Monchéry et qui était visé par les menaces de poursuites judiciaires de M. Lajoie, allait être attaqué lors d'une manifestation de son organisation Fanmi Lavalas, pour réclamer le respect du verdict des urnes.

L'ex-parlementaire soutient que si le condamné, actuellement en cavale, est arrivé en première position et lui, à la 3e place, c'est parce qu'il a fraudé, après avoir trompé la vigilance du CEP pour se porter candidat.

Un autre activiste du PHTK répondant au nom de bernard Craan avait menacé de comettre ds actes de violences, si son candidat ne remportait pas la victoire.

Le collectif "Défenseurs Plus" presse le conseil électoral provisoire de respecter la date du 29 décembre fixée pour la publication des résultats définitifs de la présidentielle et accuse de partialité les organismes de droits humains qui ont abandonné l’observation au CTV pour cause d'opacité


 Port-au-Prince, le 29 décembre 2016 - (AHP) -Le collectif "Défenseurs Plus" a appelé mercredi  le conseil électoral provisoire à respecter la date du 29 décembre fixée pour la publication des résultats définitifs de la présidentielle et à appliquer les prescrits du décret électoral.

Le directeur du Collectif , Antonal Mortimé  réclame ce qu'il appele le respect des principes régissant le fonctionnement des tribunaux électoraux. Il dénonce, à l'instar des organisations OCIDH et CONHANE réputes proches du candidats Jovenel Moïse,  toute manœuvre qui  viserait à retarder la publication des résultats définitifs de la présidentielle.

M.Mortime qui commentait la décision des organismes de droits humains qui ont abandonné l’observation au CTV pour cause d'opacité, soutient que ces organisations devraient se montrer impartiales.

Le directeur du Collectif qui est à froid avec certains seceurs de roits humain depuis son départ de le Plateforme des organismes de droits humains (POHDH) a réclamé du coup le respect des principes régissant le fonctionnement des tribunaux électoraux.


Le coordonateur du  Collectif des Organisations pour la Défense des Droits des Migrants et Rapatriés (Coddemir) a réclamé pour sa part des dispositions de nature à rendre  les élections accessibles aux personnes âgées et handicapées au CTV.
Pierre Garot Nérée 

La commission Episcopale Nationale Justice et Paix dresse un bilan lamentable de la situation des droits humains en 2016



Port-au-Prince, le 29 décembre 2016 - (AHP) -La commission Episcopale Nationale Justice et Paix a dressé ce mercredi un bilan lamentable de la situation des droits humains dans le pays au cours de l’année 2016.

La directrice de la commission, Jocelyne Colas Noel dit constater que les droits socioéconomiques et politiques des citoyens n’ont pas été respectés. Elle évoque les turbulences politiques, la dévaluation considérable de la gourde face au dollar américain, la cherté de la vie et la longue grève dans les hôpitaux publics, parmi les problèmes qui ont affecté les conditions de vie des Haïtiens au cours des derniers mois.

Mme Noel formule le vœu que les autorités compétentes prennent des dispositions en vue d’arriver à une amélioration de la situation des droits humains.

mardi 27 décembre 2016

La peur s'empare du pays à moins de 48 heures de la publication de résultats dits définitifs de la présidentielle: le CEP accusé d'être le principal responsable de toute éventuelle situation explosive, en raison de son extrémisme




AHP/27 décembre 2016-Une vague de peur s'est emparée du pays à deux jours  de la publication de  "résultats dits définitifs de la présidentielle contestée  du  20 novembre dernier.

Cette situation explosive est mise sur le compte du CEP de Léopold Berlanger, Carlos Hercules et Marie-Frantz Joachim accusé d'agir au mépris du décret électoral, bien avant  les résultats prélimaires publiés,  sans le contrôle d'un nombre important de procès-verbaux.

Le CEP est accusé de s'être lancé dans une course contre la montre pour imposer au plus vite un président promis depuis 2015,  car dans le fond,  pour certains, l'actuel conseil n'a aucun contentieux  serieux avec  celui de 2015,  si ce n'est que  plusieurs  des  conseillers  actuels avaient contribué à diaboliser leurs prédécesseurs pour ravir leur place avec tous les avantages qui y sont liés, mais au final pour accomplir la même mission.

Mais, l'actuel conseil électoral va encore plus loin, en changeant toutes les méthodes de verification au centre de tabulation de votes et en tenant à distance, les parties contestataires pour arriver au plus vite aux résultats connus d'avance: le candidat du PHTK.

Le refus de laisser les  partisans des parties contestataires  manifester pour protster contre des résultats contestés, les violences exercées par des policiers se reclamant du PHTK contre des manifstants, et qui sont alléss jusqu'à casser les pare-brises de véhicules d'un deputé et d'un ancien senateurs et le bonbardement des manifestants avec de l'eau acidulée, sont des signes qui font craindre une tentative d'imposition d'une dictature

Et de plus, les policiers  en question qui affirment être aux ordres, sont accusés d'agir avec rage contre les manifstants affirmant qu'ils n'ont pas l'intention d'obeir à ceux qui veulent imposer un coup d'état électoral.

Tous ces actes sont commis pendant que des rumeurs de plus en plus persistantes circulent, selon lesquelles, de puissants secteurs contrôleraient un important groupe  de policiers qui auraient pour mission de neutraliser tous ceux qui  s'opposeraient à ce que des partis politiques presentent comme un coup d'état électoral

Le mutisme de la présidence et du gouvernement face cette situation explosive et confuse  n'est pas non plus pour rassurer la population qui craint l'éclatement d'une vague de violences et une situation d'ingouvernabilité dont le CEP et ses alliés seraient  accusés d'être les principaux responsables.

Même si le le CEP est une institution indépendante, mais  face à ce risque, plusieurs secteurs rappellent à  la Présidence de la République ses exigences constitutionnelles, en faisant référence à l’Article 136 de la Charte mère « d’agir pour la garantie et la stabilité de l’Etat qui découlent du fonctionnement des institutions,> dans ce cas, du Conseil Electoral Provisoire.

Les  partis politiques contestataires denoncent "une attitude  partisane claire" du CEP et de ses satellites:

La direction du CTV est accusée d'avoir  omis sciemment  le contrôle de conformité des PV tel que prévu dans les règlements de procédures et d’analyse disponibles ;

Le CEP a  publié les résultats préliminaires au mépris des recommandations des principaux partis politiques et d’une partie non négligeable de l’opinion publique;

Le BCEN n'a pas établi de protocole pour la vérification des 391 procès verbaux PV soumis par Pitit Dessalines et LAPEH, d’une part, et pour d'autre part, la vérification des 12% du nombre de votes exprimés, soit quelque 1169 dossiers de BV (feuilles de comptage, listes d’émargement, empreintes, signatures et numéros de carte d’identification  electorale).

Et cette absence det protocole a donné naissance au BCEN à des périodes d’improvisation lors des séances de « vérification » des PV.

Mme Josette L. Dorcelly, présidente du BCEN avec le silence juge complice des autres juges, a exigé aux représentants des parties contestataires de simples regards visuels des PV  et une opération simpliste de comptage du nombres de votes « valides », ce que les représentants ont qualifié d’opération de tirage tombola pipé des PV par les juges des BCEN.

Les avocats des trois (3) parties contestataires à savoir  Fanmi Lavalas, LAPEH, Pitit Dessalines n’ont eu droit à aucun commentaire encore  moins de solliciter, via la présidente au Greffier, de prendre acte des anomalies, des irrégularités graves (ratures, absence de signatures de mandataires, etc.) assimilables à  des fraudes en faveur d’un ou des candidats.

Ils ont crié au scandale puisque selon eux, c’est « une mesure d’instruction traduite par un jugement avant dire droit par lequel  le tribunal ordonne de se transporter sur les lieux, objet du litige, aux fins de constater les faits dénoncés par les parties ».

La psychose de peur constatée à moins de 48 heures des " résultats définitifs promis par le CEP, se retrouve aussi dans les « warning » ou états d’alerte émis par certaines ambassades européennes  qui recommandant à leurs concitoyens  « la plus grande prudence », « de limiter au maximum les déplacements », « d’éviter les lieux de rassemblements ou de manifestations », « de prévoir suffisamment de nourriture et d’eau stockées à domicile et de veiller à conserver le plein de carburant dans le réservoir des vehicules », entre autres.

Enfin, l'interdiction des manifestations pacifiques, l'opacité des opérations de vérification au CTV, le jusqu'auboutisme du CEP, l'interdiction systématique  de manifestations au moyen de gaz lacrymogènes, les violences policières, les dénonciation de pots-de-vin,  le silence des autorités  et  les avertissements adressés par des ambassades à leurs ressortisants dans le pays, les appelant à la vigilance à deux jours de la publication  " des résultats definitifs" de la presidentielle contestée, poussent de plus en plus de membres de la population à croire en un vaste complot électoral et   au fait que les résultats des elections ne cadrent pas avec la réalité des urnes.

Le candidat Jude Célestin récuse l'ensemble des 5 juges de la 3e composition du BCEN pour suspicion légitime de partialité caractérisée et de conflit d'intérêt: le cabinet Charles et Associés écrit au président Jocelerme Privert pour l'informer d'une sommation faite aux président et membres du CEP, en vue de les mettre en garde contre toute publication de résultats définitifs


 Port-au-Prince, le 27 décembre 2016 - AHP) -  Le candidat à la présidence, de LAPEH (ligue alternative pour l'émancipation et le progrès)  JUDE Célestin, a récusé  ce madi l'ensemble des 5 juges de la 3e composition du Bureau du contentieux électoral national (BCEN) pour suspicion légitime de partialité caractérisée et de conflit d'intérêt. 

L'un de ses avocats, Me André Michel affirme que la correspondance relative a cette demande en récusation, a été déposée au greffe du tribunal électoral peu avant 4 heures ce mardi après-midi.  L'homme de loi évoque plusieurs raisons pour lesquelles, son client, le candidat Jude Célestin, n'a aucune confiance au tribunal électoral.

Il a cité entre autres, l'attitude des juges électoraux qui ont modifié de manière unilatérale, la méthode utilisée au CTV (Centre de fabulation des votes) pour procéder a la vérification des procès-verbaux, exigée par les parties contestataires des résultats préliminaires de la présidentielle du 20 novembre dernier.

Ce changement de la méthodologie de travail a été effectué, selon Me Michel, pour favoriser  le candidat du PHTK (Parti Haitien Tet Kale) Jovenel Moise, dont l'élection presumée au 1er tour du scrutin est contestée par les 3 autres candidats .

Nous sommes en face d'une violation de notre droit et en présence d'adversaires politiques qui travaillent pour un secteur particulier, a accusé  l'avocat , ajoutant que si les juges électoraux n'abandonnent pas l'affaire, cela prouverait qu'ils sont réellement intéressés.

Un peu plus tôt dans la journée, le tribunal électoral avait dû d'observer une suspension d'audience suite à la réception d'une sommation de PITIT Dessalines et d'une exigence  de Jude Célestin demandant la reprise du processus à partir du moment ou les contestataires avaient choisi de ne plus y participer, soit le jeudi 23 décembre dernier.

Le porte-parole du PHTK, Dr Rudy Hériveau  a tenté de rassurer  les partisans de Jovenel Moise qu'ils pouvaient attendret confiants la publication des résultats définitifs du scrutin, estimant que le processus de vérification n'aura aucune influence sur le verdict prononcé le 28 novembre dernier.

Cependant, le cabinet Charles et Associés agissant au nom du candidat à la presience de Fanmi Lavalas maryse Narcisse a adressé le 26 decembre une lettre au président Jocelerme Privert pour l'informer d'une sommation faite au BCEN ainsi qu'aux president et membres du CEP, pour les mettre en garde contre toute publication de résultats définitifs, ce qui serait l'exécution d'un coup d'état electoral

Le processus de vérification  s'est poursuivi en l'absence des parties contestataires et de plusieurs organismes d'observation électorale dont le RNDDH (Réseau national de défense de droits humains) dont la responsable de programme, Marie-Yolene Gilles, avait décidé lundi de quitter le centre de fabulation arguant qu'elle n'avait rien à y faire.

J'aurais pu rester a la maison et suivre le processus en direct, avait-elle ironisé, une façon de dénoncer le manque de transparence qui caractérise ce processus et qui va forcément affecter sa crédibilité.

 Le contrôle de conformité des procès-verbaux n'est pas effectué, s'est indignée la militante des droits humains.

Ils veulent aller vite mais pas dans un souci de réaliser une vérification en profondeur, a-t-elle dénoncé.

Selon des informations dignes de foi, on pourrait s'attendre au cours de ces prochaines 24 heures à des dénonciations de réception de pots-de-vin qui auraient contribué à influencer les résultats des élections.

La police présente à la presse, 4 des 6 présumés bandits appréhendées dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du policier Rigaud Claude Clermont



Port-au-Prince, le 27 décembre 2016 - AHP) -  Le porte-parole adjoint de la police nationale d'Haiti, l'inspecteur divisionnaire Garry Desrosiers, a présenté ce mardi à la presse, 4 des 6 présumés bandits appréhendées dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat, le 11 décembre dernier, du jeune policier Rigaud Claude Clermont.

Selon Garry Desrosiers, 2 de ces présumés assassins, seraient passés aux aveux. Le jeune policier avait été lynché le 11 décembre dernier par un groupe de bandits qui opèrent depuis un certains temps dans le quartier de Juvénat, a Petion-Ville, ou habitait l'agent fraichement sorti de l'académie de police.

Ce sont en tout 242 individus qui ont été arrêtés depuis le 1er décembre, a affirmé Garry Desrosiers, précisant que les principaux chefs d'accusation dont ils feraient l'objet sont viols, vols a main armée, association de malfaiteurs et assassinats.

Toutefois, aucune véritable lumière n'a encore été faite pour mettre la main au collet des assassins et des auteurs  intellectuels du meurtre  de l'inspecteur de police Uria Louis abattu le 5 décembre dernier à Petite Rivière de l'Artibonite, lors d'affrontements entre des membres des partis Atibonit An Aksyon et de Bouclier.

Par ailleurs, le responsable de la police de Delmas, l'inspecteur Jean-Bruce Myrthil, confirme l'installation de cameras de surveillance pour  pouvoir remonter la piste des bandits commettant des actes répréhensibles. 80% des 322 cameras de surveillance qui doivent être installées ont déjà été fixées,. a dit l'officier de police.

lundi 26 décembre 2016

Le CEP decide de poursivre la verification des dossiers de procès-verbaux avec la seule presence des representants du candidat qu'il a proclamé premier et des observateurs locaux qui lui sont réputés favorables: annonce de l’envoi d’une sommation aux conseillers électoraux et de la poursuite de la contestation dans les rues.



Port-au-Prince,  le 26 décembre 2016 - (AHP) - A l'instar du  conseil électoral provisoire du président/conseiller Pierre-Louis  Opont  qui avait voulu organiser un second tour de la présidentielle le 24 janvier 2016 uniquement  avec le candidat du parti officiel d'alors, Jovenel Moïse,  après le desistement  du candidat Jude Celestin, le bureau du contentieux électoral national sur consigne du CEP de Léopold Berlanger a decidé de suivre la même voie en decidant la  vérification des procès-verbaux de la présidentielle contestée du 20 novembre, en l'absence des partis contestataires

De fait, la " vérification" ddes procès-verbaux s'est poursuivie ce lundi avec les seuls  représentants de Jovenel Moïse.

Depuis pratiquement jeudi, Fanmi Lavalas, LAPEH et PITIT Dessalines qui contestent les résultats tels que proclamés par le CEP le 28 novembre, ne sont  plus représentés au CTV où ils estiment que le processus de vérification ne l'est que de nom, depuis que le tribunal électoral a décidé de façon unilatérale, de changer les méthodes de vérification à leur détriment, ne se considerant plus que comme de simples observateurs .

Ayant paticipé aux premiers jours de vérification à titre de représentant de Fanmi Lavalas, de procès-verbaux soumis par les plateformes LAPEH et Pitit Desalin, l'ancien sénateur Yvon Feuillé, a déploré l'attitude des juges du BCEN qui ont  refusé, a-t-il dit, que les remarques, griefs et observations des contestatiares soient consignés par le greffier du tribunal électoral.

Mais, selon les partis contestataires, alors qu'ils tentaient une reprise, tout s'est compliqué samedi, à la suite d'une rencontre entre les juges du tribunal et le conseil électoral

Nous n'étions plus en mesure de vérifier, mais seulement d'observer le travail du BCEN dont les membres ne faisaient que regarder vaguement les PV qui ont été tabulés , proceder à la lecture des résultats que nous contestons, sans aucune analyse, a dénoncé M. Feuillé connu comme un expert du système electoral

Il a souligné en outre que la plupart des procès-verbaux indexés pour fraudes et irrégularités aux premiers jours du processus de vérification, sont favorables au candidat du PHTK, Jovenel Moïse, prolamé premier par le CEP, a dit l'ex-parlementaire.

Pour sa part, l'un des avocats de Fanmi Lavalas, Me Gervais Charles, soutient que le BCEN a violé le jugement qui a autorisé la participation des partis politiques aux opérations de vérification.

Le fait de n’accepter desormais les contestataires qu’à titre d’observateurs est pour lui un acte partisan, de nature à empêcher une vérification en bonne et due forme.

"Les conditions ne sont plus réunies pour une vérification en bonne et due forme",  a accusé Me Charles, ajoutant que, dans ce cas, Fanmi Lavalas ne pourra pas poursuivre sa plaidoirie au tribunal électoral.

En plus, comment ont-ils pu, en trois jours,  vérifier des centaines de procès-verbaux, alors que maintenant ils prétendent pouvoir en vérifier plus d'un millier en deux jours, dénonce l'ancien batonnier de Port-au-Prince.

Il est anormal, a-t-il encore dénoncé, que le processus se déroule uniquement avec des représentants du PHTK et d'organismes d'observation qui affichent une position favorable au parti de l'ancien président Michel Martelly (dont Rosny Desroches et Edouard Paultre).

Me Gervais Charles annonce l’envoi d’une sommation aux conseillers électoraux et la poursuite de la contestation dans les rues.

Un autre avocat de Fanmi Lavalas dénonce une manipulation politicienne du processus de vérification des procès verbaux au centre de tabulation.  Evens Fils estime que certains principes liés à l’organisation du processus ont été sciemment mésinterprétés par les juges électoraux.

Il  affirme que nombreux cas de fraudes ont été découverts dans les procès verbaux analysés et dit croire que le BCEN tente de protéger le candidat du PHTK, Jovenel Moise qu’il présente comme le grand bénéficiaire des magouilles.

L'avocat du parti LAPEH, André Michel, conteste lui aussi le travail des "juges" du BCEN pour avoir, a-t-il dit, refusé d'ordonner la verbalisation des griefs et des remarques des contestataires.

Aucun acte posé en notre absence au CTV ne peut nous être opposable, a-t-il dit, plaidant en faveur de la reprise du processus de vérification là où il s'est  arrêté jeudi.

L'autre parti contestataire, PITIT Dessalines, dont les représentants ont également boudé le processus de vérification ce lundi au CVT, affirme que la bataille va se poursuivre à la fois sur les plans politique et juridique.

Me Evelt Fanfan affirme que son parti n'acceptera aucun résultat qui ne tient pas compte du vote populaire.

Les représentants du PHTK pratiquement esseulés dans leur position de représentants de partis politiques au CVT, continuent de se dire confiants que l'élection du candidat Jovenel Moise sera confirmée jeudi avec la publication, ont-ils dit, des résultats définitifs du scrutin.

Guichard Doré affirme que les représentants des partis contestataires n'ont pas à imposer une méthode de travail au juges du BCEN. La méthode de travail a été décidé et ne  peut être modifiée par le BCEN, que s'il le juge nécessaire, a-t-il dit.

Du côté des observateurs nationaux, ils restent divisés sur la tournure que prend le processus de vérification des PV.

Le Directeur de l'OCIDH, Rosny Desroches estine que tout se passe bien  au centre de tabulation et qu'il n'y aura pas de 2eme tour

Même tonalité de la part de  son collègue, Edouard Paultre,  responsable du Conseil haïtien des acteurs non-étatiques (CONAHNE), qui soutient que "Tout le monde avait vu comment s'était déroulée la journée électorale du 20 novembre et que  la présence des partis au CTV n'est pas une obligation.

Edouard Paultre avait dejà anoncé les couleurs au lendemain de la presidentielle le 21 novembre, en déclarant, triomphant, sur une  radio privée de la capitale: après ce que mes observateurs ont vu dans le (petit) quartier de  Thomassin, je suis sûr qu'il 'y aura pas de second tour.

Réagisant à la position de Desroches et Paultre, l'ancien senateur Yvon Feuillé a demandé à la pupulation "de ne pas prendre ces gens au sérieux", les accusant d'être "des vendus opportunistes toujours à la recherche d'opportunités, au detriment de la majorité".

Cependant, le directeur executif  du Réseau national de defense des droits humains (RNDDH), Pierre Esperance, est sur une autre longueur d'ondes.

Il déplore un grave manque de transparence dans le processus de vérification. Ce qui va forcément affecter sa crédibilité.

M. Esperance soutient  que le BCEN n'aurait pas dû décider de manière unilatérale de changer les modalités de l'opération de vérification.

Vérification: aucun protocole établi quant aux critères d’analyse et/ou de vérification des dossiers de BV ou de PV: l'important travail pour éclairer la lanterne des partis contestatires réalisé dans la plus totale opacité




Port-au-Prince,  le 26 décembre 2016 - (AHP) - C'est dans l'après-midi du 24 décembre vers les 15h30 qu'était censé démarrer le processus de vérification des 12% de dossiers de BV, soit quelque 1169 BV.

Les 12% de BV au niveau national ont été sélectionnés en deux (2) degrés.

Degré 1 : Prise en compte du facteur « poids électoral » dans la sélection de taille des
échantillons départementaux et communaux.

D’abord, le BCEN a pris en compte le facteur « poids électoral » par départements (soit un total
de 121) et par communes (soit un total de 144).

Le facteur « poids » sous-entend  le pourcentage que représentent chaque département et ses communes correspondantes dans la cartographie électorale haïtienne.

A titre d’exemple, les communes de Port-au-Prince et de Pétion-ville se trouvant dans la région de l’Ouest 1 totalisent respectivement 81 et 50 BV, dans les 12% prévus (soit 1169). 

Degré 2 : Critère de sélection « aléatoire » des sous-échantillons communaux 
Le BCEN a constitué 144 sachets et la boite appelée « mis-a-l’écart ».

Dans chacun de ces 145 sachets à l’intérieur desquels se trouvaient les PV correspondant aux 144 communes, on était censé choisir les dossiers de BV et/ou de procès-verbaux (PV) de manière « aléatoire », conformément aux nombres préalablement fixés en fonction du facteur « poids départemental  et/ou communal ». 

Deux constats ont été ausitôts faits
Le premier constat que les trois (3) parties contestataires ont jugé préoccupant  voire suspect est
que le BCEN a soumis aux parties contestataires et au parti politique PHTK tous ces sachets.

A l’intérieur de chacun d'eux se trouvaient déjà des morceaux de papier où sont numérotés les codes desdits procès-verbaux. 

La préoccupation des trois (3) parties contestataires est venu  du fait que l'important travail 
pour éclairer leur lanterne ait été réalisé dans la plus totale opacité, au grand risque de biaiser la sélections aléatoire des BV, c’est-à-dire en l’absence des représentants des candidats Jude CELESTIN, Jean-Charles MOISE et Maryse NARCISSE. 

Le deuxième constat est venu du  fait qu’aucun protocole n’ait été établi quant aux critères d’analyse et/ou de vérification des dossiers de BV ou de PV. 

Il faut aussi rappeler que les trois (3) parties contestataires avaient sollicité
auprès du BCEN la présence de la DCPJ et de l’ONI, d’une part, et l’accompagnement de
ressources humaines nécessaires et en quantité suffisante en statistique et analyse de données,
d’autre part.

Toutes ces demands ont ete ignorés. Et las verification se poursuit avec le seule présence des representants du candidat Jovenel Moïse et d'organisme d'observaion juges pro PHTK. Ce que de nombreux secteurs estiment comme une grave erreur de la part du Conseil électoral provisoire.

L’organisation politique Fanmi Lavalas dénonce des brutalités policières contre ses partisans qui manifestaient samedi à Port-au-Prince contre les résultats préliminaires de la présidentielle: un journaliste de Radio Timoun, Thomas Dieufaite, blessé par la police






Port-au-Prince,  le 26 décembre 2016 - (AHP) - L’organisation politique Fanmi Lavalas a dénoncé lundi des brutalités contre ses partisans qui manifestaient samedi  dans les rues de Port-au-Prince pou protester contre les résultats préliminaires de la présidentielle.

Une personne a été arrêtée et quatre autres ont été blessées dont un journaliste de Radio Timoun, Thomas Dieufaite, selon un cadre du parti Louis Gérald Gilles.

Le candidat au sénat pour le département de l’ouest, Dr Louis Gerald Gilles affirme que son véhicule ainsi que plusieurs autres dont celui du député Printemps  Bélizaire ont été endommagés et promet que des plaintes seront déposées devant le chef du Parquet Port au Prince, Me Jean Danton Leger.

Les policiers qui seraient des membres du Corps Cimo étaient particulièment furieux du fait que les manifstants scandaient qu'ils n'allaient pas obeir à ceux qui tentent d'imposer un coup d'état électoral.
                      
La Fédération des Organisations Militants de Base, et Plan Bannan Soley exhorte le CEP à respecter la date du 29 décembre prévue pour la publication des résultats définitifs de la présidentielle.

Le porte-parole de la Fédération, Marckenson Cangé accuse les candidats contestataires de vouloir faire durer le processus de vérification.

Il a fait savoir  que les partisans de Jovenel n’hésiteront pas à gagner les rues, si le CEP tarde à publier les résultats définitifs.

Entre 3 et 5 personnes tues ce lundi dans un accident de la circulation sur la route nationale numéro un à hauteur de Saint-Marc



Port-au-Prince,  le 26 décembre 2016 - (AHP) - Entre 3 et 5 personnes ont été tues ce lundi dans un accident de la circulation sur la route nationale numéro un à hauteur de Saint-Marc (bas Artibonite, Nord).

Si certaines sourcs font état de 5 morts et d'une trentaine de blessés, un responsable de l'hopital Saint-Nnicolas, où les victimes ont été conduites, fait part de 3 décès dont deux institutionnels.

L'accident a impliqué deux pick-up qui roulaient en direction opposée et un camion qui se dirigeait vers la capitale en procenance de Port-de-Paix.

Selon des correspondants locaux de médias, certaines victimes ont été si méconnaissables que la morgue de l'hopital avait, dans un premier temps, refué de les recevoir, notamment faute de papiers d'identification.

Les blessés ont été, pour la plupart, admis à l'hôpital Saint-Nicolas, mais trois d'entre eux, ont dû être transférés à Port-au-Prince.

Le bilan pourrait s'alourdir, vu la gravité de l'état de certains blessés.

lundi 19 décembre 2016

Jocelerme Privert à l’heure des bilans : dans un message à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du nouvel an, le président de la république se décerne un satisfecit, estimant notament avoir ramené la stabilité politique à travers la réalisation de bonnes élections




Port-au-Prince, le 19 décembre 2016 - (AHP) -Le président Jocelerme Privert a reçu ce lundi, au palais national, les membres du corps diplomatique et des représentants d'organisations internationales venus, comme à l'accoutumée, présenter au chef de l'Etat, leurs voeux de fin d'année.

Le président Privert, qui était accompagné du premier ministre Enex Jean-Charles et de plusieurs membres de son cabinet ministériel,  s'est une nouvelle fois décernée un satisfecit pour ses réalisations au cours de l'année 2016, notamment dans les domaines économique et politique.

 Je suis arrivé dans un contexte explosif, proche de l'anarchie, alors que personne ne savait de quoi demain serait fait, a dit Privert, ajoutant qu'il va léguer à son successeur, un pays politiquement apaisée, socialement serein et débarrassé des incertitudes et des désarrois.

Jocelerme Privert a invité les futures autorités à faire bon usage de son héritage, alors qu'une grande incertitude entoure la suite du procesus électoral, en raison des fraudes dénoncées et les demandes de vérification au centre de tabulation des votes .

Sur le plan économique, Jocelerme Privert a affirmé que la situation du pays n'est pas aussi critique que certains tendent à le faire croire. Déjà, à mon arrivée,  le dollar américain s'échangeait à plus de 64 gourdes (Il s'échange à près de 70 gourdes 10 mois plus tard NDLR), a dit Jocelerme Privert, ajoutant que la dégringolade de la monnaie locale par rapport à la devise américaine est, entre autres, due à la faible capacité productive du pays.

"J'ai hérité d'une administration qui croulait sous les dettes avec des salaires non payés dans l'administration publique", a rappelé le président  Jocelerme Privert qui fait remarquer que le pays n'avait, jusqu'au mois de septembre, reçu aucun appui financier direct de la part de ses partenaires internationaux.

Nous avons pris des mesures et consenti des sacrifices, notamment en adoptant une politique de cash-managment afin d'assurer une gestion rationnelle des maigres ressources dont dispose le pays, s'est encore enorgueilli l'ancien directeur général des impôts, faisant savoir que son equipe a fait uniquement des dépenses jugées essentielles et gelé celles qui ne le sont pas, notamment pour ce qui est de l'achat de véhicules pour les nouveaux ministres.

Le fiscaliste a aussi assuré qu'aujourd'hui, l'investissement privé bénéficie d'une stabilité qui assure la compétitivité du pays, ce qui va garentir la création d'emplois dans un proche avenir.  Jocelerme Privert a aussi réaffirmé sa volonté de quitter le pouvoir le 7 février 2017.

Jocelerme Privert a sur un autre plan, applaudi la position des Nations-Unies qui s’excuse pour l’introduction du choléra dans le pays par des casques bleus népalais de la Minustah. Cet acte, traduit, selon lui, le respect de l’ONU pour le peuple haïtien,  mais il dit s’attendre à une démarche proactive de la part de l’organisation.

S'exprimant au nom de ses pairs, l'ambassadeur du Vatican en Haiti,  nonce apostolique et doyen du corps diplomatique, a lui présenté un tableau sombre de la situation du pays, notamment sur le plan économique avec une dépréciation accélérée de la valeur de la gourde par rapport au dollar américain et la perte du pouvoir d'achat des ménages.

 Eugene Martin Nuget qui affirme seulement prendre note des résultats préliminaires du scrutin du 20 novembre dernier, a déploré l'attitude de ceux qui les contestent par la violence.

Les contestations doivent se faire dans le respect de la loi avec, comme seul objectif, la stabilité du pays et le bien-être de la population, a dit Monseigneur Nuget.

Le président du Sénat accuse le CEP de responsabilité dans la confusion qui entoure le processus électoral: Ronald Lareche invite le conseil électoral à faire preuve de sérieux dans la gestion du processus pour éviter qu'il ne déraille




Port-au-Prince, le 19 décembre 2016 - (AHP) - Le président du Sénat, Ronald Larèche, a accusé lundi  le conseil électoral provisoire de responsabilité dans la situation d'incertitude qui entoure le processus électoral, particulièrement  les résultats préliminaires du scrutin du 20 novembre dernier.

Le parlementaire évoque notamment la décision de trois conseillers électoraux de ne pas entériner les résultats proclamés par l'organe électoral en refusant de les signer, selon le voeu du décret électoral.

Ces conseillers avaient évoqué entre autre le refus des principaux dirigeants du conseil de favoriser un contrôle de qualité des procès-verbaux avant leur comptabilisation. Et la decison de ces conseillers a jeté de l'ombre sur la verité des urnes. Aors que des rumeurs de pots-de-vin et de corruption ont circulé parallèlement, poussant le vice-président Carlos Hercules à opposer des démentis

M. Lareche invite le conseil électoral à faire preuve de sérieux dans la gestion du processus pour éviter qu'il ne déraille.

Son collègue Francenet Denius a lui aussi exprimé ses inquiétudes quant au respect de la date du 29 décembre initialement retenue pour la publication des résultats définitifs du scrutin présidentiel qui s'est tenu, il y a tout juste un mois. M. Denius croit également qu'il est important que le processus suive son cours suivant le respect du décret électoral.

De son coté, le député de la KID Alfredo Antoine de Kenscoff, allié du PHTK, le parti haïtien Tet Kale accusé d'avoir organisé  d'importantes fraudes et irrégularités dénoncées lors du scrutin du 20 novembre, invite le CEP à ne pas céder aux pressions d'ou qu'elles viennent. Il invite l'organisme électorale a assumer ses responsabilités de manière à faciliter l'installation d'un président élu le 7 février 2017.

C'est finalement ce lundi que les audiences ont débuté au bureau du contentieux électoral national tant pour les législatives que pour la présidentielle du 20 novembre. Trois compositions ont été constituées et c'est la 3e, formée des conseillers Jean-Simon Saint-Hubert et Josette Dorcelly ainsi que de Jacky Pierre, Agnès Joazeus et Joseph Briel Latice  qui s'est vu confier les dossiers de la  présidentielle.

Une fois de plus, les avocats des partis contestataires, Fanmi LAVALAS, LAPEH ET PITIT Dessalines, ont exigé du CEP qu'il ordonne une vérification des procès-verbaux au centre de tabulation des votes, là où comme en 2015, estiment-ils, les fraudes et irrégularités ont été orchestrées.

Ils ont fait savoir qu'il n'y a rien qui puissent expliquer que le CEP refuse cette vérification, soulignant  que si les haïtiens laissent passer les  fraudes de 2016, il n'y aura plus jamais d'élections honnêtes en Haïti.

Le candidat au sénat Louis-Gerald Gilles ainsi que des organisations de droits humains, presse le CEP d'évincer le candidat du PHTK Fednel Monchery, pour avoir été condamné pour association de malfaiteurs, à Mirebalais en 2015




Port-au-Prince, le 19 décembre 2016 - (AHP) - Le candidat au sénat Louis-Gerald Gilles de Fanmi Lavalas continue de conteste les résultats donnant les candidats du PHTK Fednel Monchery et du RPH Pierre-Paul Patrice Dumont en première et 2e position et donc qualifiés pour le second tour.

Il  exige l'éviction de l'activiste du parti de l'ancien président Michel Martelly, M. Monchery, arguant que ce dernier a fait l'objet d'une condamnation pour association de malfaiteurs à Mirebalais en 2015.

Il n'aurait pas du être candidat car il a perdu ses droits civils et politiques, a indiqué le candidat de Fanmi Lavalas.

Louis-Gerald Gilles informe que des documents  ont été déposés en ce sens au CEP et au Ministère de la justice. Mais, que jusqu'ici, aucune suite n'y a été donnée.

Parallèlement, plusieurs organisations de droits humains ont  demandé au CEP d'assumer ses responsablités, en tranchant dans le dossier Monchery ainsi que dans celui celui d'un autre candidat du PHTK, Wilfrid Gelin qui a été condamné aux Etats-Unis dans les années 1980 sous le nom de Wilfred Gelin.

Plusieurs d'entre elles estiment que le fait que  le  CEP traine des pieds pour trancher dans ce dossier pourrait faire voir qu'il soutient le PHTK, tout en donnant une idée de la nature des élections du 20 novembre, une vaste supercherie.

Le Réseau National de Défense des Droits Humains se dit  pour sa part vivement préoccupé par ces  dossiers.

La responsable de programme au Réseau, Marie Yolene Gilles Colas indique a fait savoir Fednel Monchery a été condamné par le tribunal criminel de Mirebalais le 2 février 2015, et Wilfrid Gélin par un tribunal aux Etats-Unis d’Amérique le 5 mars 1982.

Mme. Colas  demande au CEP d’appliquer le décret électoral envers et contre tous les acteurs du processus.

Le conseil électoral provisoire sur la sellette assure qu’il traitera dans le cadre de la loi,les cas de candidats qui auraient trompé sa vigilance lors de leur inscription, si des dossiers documentés le prouvent.

Réagissant sur les dénonciations selon lesquelles les deux candidats du PHTK feraient  l’objet de condamnations judiciaires, le directeur de communication du CEP, Richardson Dumesle affirme que le CEP n’a pas été officiellement touché de la question, bien que le candidat de Fanmi Lavalas, Louis Gérald Gilles affirme avoir deposé un dossier en ce sens au Conseil.

Cependant il donne la garantie le CEP reste sensible à toute question qui concerne la fiabilité du processus.

Même tonalité de la part a conseillère électorale, Marie Frantz Joachim qui tente de rassurer que le CEP respecte le décret électoral. la représenante des femmes  au CEP, qui fait l'objet de nombreuses criques, estime que l'heure n'est plus de savoir qui a signé ou qui n'a pas signé les résultats préliminaires (contestés) du 20 novembre.

Entretemps, la plateforme PITIT Dessalines a annoncé une série de manifestations à Port-au-Prince pour forcer l'institution électorale à autoriser les partis contestataires à vérifier les PV au CTV.

Des manifestations qui doivent notamment se diriger devant les locaux de plusieurs ambassades dont celles de la France et des Etats Unis, ainsi que le siege du CEP à Petion-Ville et du centre de tabulation sur la route de l'aéroport, a annoncé Ronsy Timothee, l'un des porte-paroles de PITIT Dessalines.

Depuis plusieurs semaines, les militants de Fanmi Lavalas, sont dans les rues pour exiger la vérification des PV au centre de tabulation et le respect du vote populaire, accusant le CEP de complicité avec le candidat du PHTK pour tenter de doner raison à ceux d'ici et d'ailleurs qui avaien appuyé ls résultats de la présidentielle de 2015.

jeudi 15 décembre 2016

26ème anniversaire des premières elections libres et démocratiques ayant porté au pouvoir le père Jean-Bertrand Aristide: la candidate a la presidence de Fanmi lavalas annonce une manfestation de rue ce vendredi pour continuer de denoncer la fraude electorale et reclamer une verification au centre de tabulation des votes




Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- L’organisation politique Fanmi Lavalas rappelle que ce vendredi 16 décembre  ramène le  26e anniversaire des  premières élections libres et  démocratiques qui ont porté au pouvoir le père Jean-Bertrand Aristide.

La candidate à la présidence, Maryse Narcisse a souligné, lors d'une conférence de presse,  que la date du 16 décembre 1990 est  commémorée cette année  sur fond de contestations postélectorales.

En effet, les candidats des 3 principales formations politiques ont accusé le CEP de manoeuvrer pour mettre sous le contrôle du candidat du parti de l'ancien président Michel Martelly,  la presidence et le Parlement, en empêchant la verification des votes au centre de tabulation.

Le Dr Maryse Narcisse, affirme que la vérification des procès-verbaux au CTV va permettre, comme en 2015, de faire la lumière sur les nombreux cas de fraudes et d'irrégularités enregistrés dans le processus de comptabilisation des voix.

Ele condamne condamne du coup les violations du décret électoral dans le cadre de la constitution des tribunaux électoraux.

En effet, mercredi, de graves désaccords ont empêché la formation des tribunaux qui doivent statuer sur les contestations des avocats de Fanmi Lavalas, de LAPEH et de PITIT Desalin.

Le vice-président du CEP, Carlos Hecules, a tenu mordicus  a ce que ce soit un seul tribunal qui se penche sur les 3 cas qui ont pourtant leurs spécificités, selon les contestataires.

Maryse Narcisse a réaffirmé la volonté de l'organisation politique Fanmi Lavalas de  rester accrochée aux revendications populaires et de rester fidèles à la philosophie : Justice-transparence-Participation.

Elle annonce une manifestation de rue ce vendredi,  au cours de laquelle les partisans   de Fanmi Lavalas continueront de dénoncer des fraudes et irrégularités ayant émaillé  le processus de tabulation des votes du 20 novembre, tout en reclamant une verification en profondeur au CTV.

"Nous serons dans les rues  pour défendre l'idéal du 16 décembre  à savoir: "Justice, transparence et participation", a annoncé Dr Narcisse, appelant la population  à  répondre en masse  à  cet appel .

Elle a fait savoir qu'on ne peut  parler de justice lorsque les citoyens sont privés de leurs droits de choisir librement leurs dirigeants. Il n'y a pas de transparence quand, sur les 12 dernières années, pas moins de 14 milliards de dollars ont disparu des caisses de l'Etat et la participation reste un voeu pieux quand une minorité qui détient déjà  toutes les richesses du pays, cherche  à  exclure la majorité, a lancé Maryse Narcisse, réaffirmant la volonté de Fanmi Lavalas de continuer  à  se battre pour exiger le respect du vote populaire.

La manifestation de ce vendredi doit démarrer devant les ruines de l'ancienne église Saint-Jean Bosco, dans le quartier de La Saline,  où le père Aristide savait officier.

  Maryse Narcisse soutient que, durant ces 26 dernières années, les coups d'Etat ont fait beaucoup de mal au pays, renforçant la misère mais sans pour autant enterrer la  dignité du peuple haïtien.

 Le coup d'Etat électoral du 20 novembre ne passera pas, a lancé la candidate de Fanmi Lavalas.

Alorsqu'Haïti fait face,  une nouvelle fois en 2016 , à une grave crise post-électorale due à la publication de résultats jugés bidon  et qualifiés de coup électoral, Haïti célèbre  ce vendredi le 26ème anniversaire de ses premières élections libres, honnêtes et démocratiques, desquelles le candidat Jean Bertrand Aristide est sorti vainqueur avec 67.48% soit 1,100.000 voix pour  deux millions de citoyens alors  en âge de voter.

Alors que la situation socio-économique commencait à s'améliorer sensiblement,  les Forces Armées  d'Haïti liée aux élites traditionnelles  et à un secteur de la comunaute internationale, perpétrèrent contre le president constitutionnel, un coup d'état qui fit entre 3.000 et 5.000 morts.

En 2011, le président Michel Martelly dont de nombreux secteurs haïtiens et étrangers  affirment qu'il a eté nommé president par des secteurs étrangers  au détriment de Mirlande Manigat, après avoir eté propulsé au second tour, au détriment du candidat Jude Celestin, avait vu le  CEP lui attribuer quelque  716.000 voix, mais pour une population de plus de 5 millions d'habitants en âge de voter.

Pour  la présidentielle du 20 novembre, Jovenel Moïse, le candidat du parti de Martelly, n'aurait obtenu que quelques  595,430 votes contestés de srucroît, pour plus de 6 millions d'Haïtiens en âge de voter.Avec une paticipation qui n'a pas dépassé les 10%.

Un porte-parole de Pitit Desalin sollicite le concours du Pape François pour pousser l’Eglise catholique locale à rappeler à l’ordre son représentant au Conseil Electoral Provisoire: le père Amos Georges accuse Carlos Hercules d'avoir reçu des pots-de-vin pour manoeuvrer en faveur du candidat du PHTK







Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- Le père Amos Georges, un des porte-parole de la plateforme Pitit Desalin a dénonce jeudi le comportement du représentant de l’Église catholique au sein du Conseil électoral provisoire  CEP, Carlos Hercules, qu’il accuse de vouloir favoriser  un secteur dans ses décisions sur la gestion de la phase contentieuse des élections du 20 novembre dernier.

Le prêtre catholique a du coup sollicité   le concours du pape François pour pousser les responbles locaux de l'Eglise à ramener M. Hercules sur le droit chemin.

Il a accusé le représenant de l'Eglise  cayholique d'avoir, avec d'autres responsables de l'organisme électoral, vendu le vote populaire, pour des centaines de milliers de dollars.

Plus inquétant, a-t-il dit,  Me Hercules s'est réuni avec des individus accusés d'implication dans l'assassinat de prêtres, commercants, hôteliers et inspecteurs de police, et aussi dans des trafics illicites, dans le cadre de  complots contre ceux  qui luttent pour faire échouer, a-t-il dit, le coup d'état électoral .
                                                                                                                                       
Un autre militant de Pitit Desalin annonce une manifestation pacifique dans les rues de la capitale ce vendredi 16 décembre 2016 pour dénoncer " un coup d’état électoral" dans le cadre des élections du 20 novembre.

Rony Timothée informe que la manifestation aura trois points de départ au Centre-Ville et prendra la direction du CEP  à Petion-Ville pour exiger une vérification des procès-verbaux au centre de tabulation.

L'activiste a invité la police  à  prendre des dispositions pour assurer la sécurité de la manifestation.

M. Timothée proteste également  contre l’opacité qui caractérise, selon lui, le fonctionnement du bureau du contentieux électoral national ( BCEN).

Ce mode de fonctionnement fait planer des doutes légitimes sur la crédibilité des élections et la verité des resultats, a dit Rony Timothée qui
 dénonce lui aussi un complot visant à assassiner des militants politiques lors des manifestations, en vue de créer des troubles dans le pays.

De fait, en depit des promesses faites par le CEP de former un collège pour trancher  dans le dossier de la formation des tribunaux électoraux chargés  de statuer  sur les constestations des  3 candidats a  la presidence sur ls resultats des zelections  du 20 novembre 2016 ,  les partis politiques et de nombreux secteurs restent méfiants vis-à-vis de la plupart des membres du  CEP qu'ils ne croient plus dignes de confiance et "à même   de taire leur partisannerie".

Pour eux, le plus important, est que les techniciens  des 3 partis contestataires soient capables d'aller faire  leur propre verification au Centre de tabulation.

La commission Episcopale justice et paix de Port au Prince juge inacceptable les conditions infrahumaines dans lesquelles évoluent les prisonniers dans les centres carcéraux du pays






Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- La commission Episcopale justice et paix de Port au Prince (JILAP ACHIPO) a exprimé jeudi  ses préoccupations face à la violation systématique des droits fondamentaux des détenus dans les centres carcéraux du pays particulièrement au pénitencier national.

Le secrétaire général de la JILAP, Jocelin Renord  a rappelé que la mission première de la prison est de faciliter la réinsertion des détenus dans la société, indiquant que la situation dans laquelle évoluent les prisonniers ne favorise pas l’atteinte de cet objectif.

M. Renord encourage les autorités judiciaires à prendre des mesures efficaces pour lutter contre la détention préventive prolongée.

Grève dans des hôpitaux publics depuis le 12 décembre: le personnel de soutien réclame les ajustements de salaire promis par le ministère de la santé. Le directeur général du MSPP, Dr Gabriel Timothée déplore la paralysie des activités, expliquant que le gouvernement n’est pas en mesure pour l'instant d’honorer toutes ses promesse




Port-au-Prince, le 15 décembre 2016 - (AHP) - Les hôpitaux publics du pays font face a un nouvel arrêt de travail. un mot-d'ordre de grève lancé par le syndicat du personnel de soutien et le personnel adminisratiif pour réclamer les ajustements de salaires que le ministère leur avait promis pour le début de cet exercice fiscal, en octobre dernier.

Cet arrêt de travail du petit personnel affecte l'ensemble des services dans les centres publics car, les conditions ne sont pas réunies pour recevoir les malades et leur prodiguer des soins.

Le directeur général du ministère de la santé, le Dr Gabriel Timothée, reconnait que les autorités sanitaires avaient réellement promis d'ajuster les salaires de tous les agents en santé publique mais, faute de budget, le MSPP n'est pas en mesure, pour l'instant de respecter cette promesse.

Il invite les protestataires  à  comprendre que le moment est mal choisi pour faire la grève en raison notamment du fait qu'en général, en période de fin d'année, les hôpitaux sont souvent très tr sollicités.

Le DrTimothée affirme que le ministère continue de dialoguer avec les grévistes ainsi qu'avec les autorités financières, dans le but de trouver le meilleur moyen de résoudre le problème.

La Direction départementale de l’Ouest de la Police lance l’opération "Bloke Bandi" dans les communes de Delmas et de Tabarre. Plusieurs bandits notoires auraientété arrêtés depuis le 7 décembre, selon le commissaire de Delmas, Jean Brice Myrthil




Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- La  direction départementale de l’Ouest de Police Nationale d’Haïti (PNH) a lancé le 7 décembre l’opération baptisée « Bloke Bandi » (neutraliser les bandits) qui devrait prendre fin le 7 janvier dans les communes de Delmas et Tabarre.

 600 agents de plusieurs unités spécialisées sont mobilisés pour traquer les bandits qui s’apprêteraient à empoisonner l’atmosphère des fêtes de fin d’année.

Le commissaire de Delmas, Jean Brice Myrthil annonce que plusieurs bandits notoires ont déjà été arrêtés notamment Andrice Laventure et Frantz Rosier accusés d'implication  dans l’assassinat d’un agent de la Police samedi dernier, ajoute-t-il.

mercredi 14 décembre 2016

Graves désaccords autour de la formation des BCEN: le CEP accusé de vouloir étouffer la vérification au Centre de tabulation et de vouloir favoriser l'avènement d'une dictature




Port-au-Prince, le 14 décembre 2016 - (AHP) - C'est sur fond de graves  désaccords que le bureau du contentieux électoral national BCEN a tenté de lancer ce mercredi ses travaux pour entendre les contestations de partis réclamant une vérification des proces-verbaux au CTV.

Des désaccords princpalement sur la constitution du tribunal.

Le CEP est sur la sellette après avoir publié des reesultats préliminaires pour la presidentielle, boudés par 3 conseillers électoraux mécontents du fait que les principaux responsables de l'organisme électoral ont refusé la vérification préalable de tous les procès-verbaux, tel que réclamé par le décret électoral.

Ce mercredi, les avocats des candidats contestataires ont rejeté un argumenaire du vice-president qui veut qu'un seul tribunal traite a la fois, les dossiers de Fanmi Lavalas, LAPEH et Pitit Desalin, s'appuyant ainsi  sur l’article 18 du décret électoral.

Me Carlos Hercule qui a procedé à la composition du tribunal unique, a tenté d'expliquer  qu'il n'y a pas lieu de former 3 tribunaux puisque les 3 candidats auraient produit, selon lui, la même contestation.

Les avocats du PHTK ont demandé et obtenu que seuls les conseillers qui ont signé ls résultats favorables Jovenel Moïse fassent partie du tribunal. C'est ainsi que le conseiller non signataire Kenson Plynice a été remplacé Frinel Joseph, réputé proche du PHTK.

De son côté, la plateforme LAPEH a rétorqué en exprimant son refusque les conseillers ayant paraphé les résultats contestés fassent partie du tribunal, pour conflit d'intérêt

Beaucoup de secteurs estiment que le Conseil électoral dont plusieurs membres avaient appuyé la demande de vérification en 2015,  a tout à perdre, en tentant de bloquer aujourd'ui la vérification au Centre de tabulation, alors que les fraudes seraient plus massives.

Lors d'une nouvelle  manifestation ce mercredi, des partisans de Fanmi Lavalas ont fait savoir que si les principaux responsables du CEP cherchent à favoriser l'avènement d'une dictature en Haïti, en cherchant , par la fraude, à placer et le parlement et la présidence sous la coupe d'un secteur qui a dilapidé les fonds publics au cours de ces 5 dernières années, ils auront affaire à forte partie, ont-ils averti.

Le BCED accusé d'avoir brandi une raison farfelue pour tenter de bloquer le candidat au senat de Fanmi Lavalas: le Dr Louis Gérald demande la mise à l'écart du candidat du PHTK accusé d'avoir été condamné pour faux et usage de faux par un tribunal de Mirebalais




Port-au-Prince, le 14 décembre 2016 - (AHP) - Le candidat de Fanmi Lavalas au sénat dans le département de l’ouest, Dr Louis Gérald Gilles, s’apprête à saisir ce jeudi, le bureau du contentieux électoral national BCEN pour exiger une vérification des procès-verbaux au centre de tabulation des votes, CTV, en même temps qu'il affirme que le candidat du Pati Ayisyen Tet kale n'avait le droit d'être candidat pour avoir été condamné pour faux et usage de faux par un tribunal de Mirebalais et qu’il n’avait jamais exercé de recours auprès des tribunaux compétents

L’ex-parlementaire dont la demande a été rejetée  au bureau du contentieux électoral departemental BCED, , affirme que la vérification des procès-verbaux est primordiale pour rétablir la vérité sur le scrutin du 20 novembre.

La raioson évoquée par le tribunal est jugée farfelue:
En effet, le président du BED de l’ouest 1, Wally Desance a affirmé ce mardi que le recours au BECD,  par le Dr Gilles a été rejetée, uniquement parce que son avocat  n’aurait pas annexé à sa requête, une copie de la décision qu’il a attaquée, à savoir les résultats préliminaires des sénatoriales partielles.

En dépit du fait que les expications du tribunal sont jugées légères, le candidat de Fanmi lavalas les contste,  arguant qu’il avait apporté le document dans le délai imparti mais le greffier avait reçu l’ordre de ne pas le recevoir. "En tout cas, nous irons au BCEN pour casser le jugement du BCED et obtenir que les procès-verbaux soient vérifiés", a martelé confiant, l’ex-parlementaire qui croit que le tribunal a été partisan et qu'il a agi sur inswtruction.

Les résultats préliminaires contstés  ds senatoriales, tels que proclamés par le CEP, éliminent le candidat de Fanmi Lavalas pour avoir été placé 3e derrière Fednel Monchéry du PHTK et Pierre-Paul Patrice Dumont du RPH.

Aucun de ces deux candidats n’a obtenu plus de voix que moi, a lancé le Dr Gilles qui assure que toute vérification des procès-verbaux au CTV prouvera qu’il y a eu fraudes  massives et irrégularités, tout comme il y en a eu pour  la présidentielle, a-t-il dit.

Il en a profité pour demander l’exclusion du candidat du PHTK Fednel Monchéry du processus car, a-t-il dit, ce dernier avait été condamné pour faux et usage de faux par un tribunal de Mirebalais et qu’il n’avait jamais exercé de recours auprès des tribunaux compétents.

" Il aurait dû être en prison", a fait savoir Louis Gérald Gilles qui appelle le CEP à assumer ses responsablités, en l'excluant du processus. Selon le candidat de Fanmi Lavalas, même  un candidat élu peut  perdre son poste, s'il y a des preuves qu'il a commis un crime. Et c'est que Fednel Monchery a commis, a lancé le senateur.