Port-au-Prince, le 23 mai 2017 - (AHP) - Les ouvriers de la sous-traitance étaient mobilisés une fois de plus ce mardi, a Port-au-Prince, pour réclamer un ajustement du salaire minimum à 800 gourdes, de meilleures conditions de travail et des mesures d'accompagnement.
Si pour les trois premiers jours, vendredi samedi et lundi, ils avaient gagné les rues, ce mardi, les ouvriers protestataires se sont présentés sur leurs lieux de travail mais ont refusé de travailler. Une forme de protestation conforme aux droits du travail,, ont-ils souligné.
Toutefois, nombre d'entre eux ont accusé des agents du CIMO, corps d'intervention et de maintien d'ordre, une unité d'élite de la police nationale, de les avoir brutalisés et expulsés de leurs lieux de travail, notamment de la SONAPI, la société nationale des parcs industriels établie sur la route de l'aéroport.
Ils ont dénoncé les brutalités policières dont ils se disent victimes, et ont accusé les agents de l'ordre de faire le jeu du secteur patronal, qui cherche a réduire l'ampleur de leur mouvement de protestation.
Ce mardi matin, Fignolé saint-Cyr, l'un des représentants du secteur syndical au CSS, (conseil supérieur des salaire), une entité appelée a faire des propositions de salaire minimum en fonction de l'évolution des prix des produits sur le marché, a dénoncé le comportement des autorités gouvernementales qui, selon lui, n'ont aucune volonté d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des ouvriers de la sous-traitance.
Les représentants des syndicats ont refusé de signer les propositions du CSS autour des nouveaux salaires qui devraient être pratiqués à partir du 1er mai dernier, a dit M. Saint-Cyr, ajoutant que ces propositions ne tiennent plus car, entretemps, le gouvernement a revu a la hausse les prix de l'essence, ce qui augmente conséquemment le coût de la vie.
Si pour les trois premiers jours, vendredi samedi et lundi, ils avaient gagné les rues, ce mardi, les ouvriers protestataires se sont présentés sur leurs lieux de travail mais ont refusé de travailler. Une forme de protestation conforme aux droits du travail,, ont-ils souligné.
Toutefois, nombre d'entre eux ont accusé des agents du CIMO, corps d'intervention et de maintien d'ordre, une unité d'élite de la police nationale, de les avoir brutalisés et expulsés de leurs lieux de travail, notamment de la SONAPI, la société nationale des parcs industriels établie sur la route de l'aéroport.
Ils ont dénoncé les brutalités policières dont ils se disent victimes, et ont accusé les agents de l'ordre de faire le jeu du secteur patronal, qui cherche a réduire l'ampleur de leur mouvement de protestation.
Ce mardi matin, Fignolé saint-Cyr, l'un des représentants du secteur syndical au CSS, (conseil supérieur des salaire), une entité appelée a faire des propositions de salaire minimum en fonction de l'évolution des prix des produits sur le marché, a dénoncé le comportement des autorités gouvernementales qui, selon lui, n'ont aucune volonté d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des ouvriers de la sous-traitance.
Les représentants des syndicats ont refusé de signer les propositions du CSS autour des nouveaux salaires qui devraient être pratiqués à partir du 1er mai dernier, a dit M. Saint-Cyr, ajoutant que ces propositions ne tiennent plus car, entretemps, le gouvernement a revu a la hausse les prix de l'essence, ce qui augmente conséquemment le coût de la vie.
La lutte doit se poursuivre à travers les manifestations de rue pour forcer les autorités compétentes à agir, a dit Fignolé Saint-Cyr, qui ajoute que les mesures d'accompagnement doivent faire partie d'une rubrique budgétaire pour qu'elles soient pérennes.
Le ministre des affaires sociales et du travail, Roosevelt Bellevue a une fois de plus, réaffirmé ce mardi, la volonté du gouvernement de travailler à la satisfaction des revendications des ouvriers protestataires.
Il a fait état de dispositions qui ont été adoptées pour sappuyer à 40% leurs dépenses en nourriture, en distribution de cartes d'assurance maladie; mise a leur disposition d'une flotte de 300 autobus pour assurer leur transport et mise à leur disposition de programmes de logements sociaux.
Roosevelt Bellevue a tenté d'assurer que le gouvernement veut tout faire pour protéger les droits des travailleurs mais il rappelle l'importance de s'assurer que les entreprises haïtiennes restent compétitives par rapport aux entreprises de la région.
Le ministre annonce une rencontre avec les ouvriers et le patronat avant la fin de cette semaine autour de l'épineux dossier du salaire minimum. Pour ce qui est du CSS, il dit attendre, vu la fin de mandat de ses membres, que les entités qui les avaient désignés les confirment ou procèdent à leur remplacement.
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