Port-au-Prince, le 8 mai 2017 - (AHP) - Les activités étaient perturbées ce lundi dans de nombreux établissements scolaires publics et privés, suite a un mot-d'ordre de grève de deux jours débutée lundi à l'initiative de l'union nationale des normaliens haïtiens, UNNOH,
pour exiger de meilleures conditions de travail ainsi que le paiement de plusieurs mois d'arriérées de salaires aux enseignants des écoles publiques.
Quelque 2700 d'enseignants se trouveraient dans cette situation.
A Port-au-Prince, certains lycées et écoles nationales ont réussi a fonctionner mais, dans la majorité des cas, les professeurs n'ont pas été au rendez-vous.
Dans certaines villes de province comme à Miragoâne, des élèves de lycées ont tenté de forcer leurs camarades des établissements privés a se solidariser avec eux dans la rue pour exiger la présence des enseignants dans les salles de classe.
Le coordonnateur national de l'UNNOH, Josué Mérilien a fait part, à la mi-journée de sa satisfaction parlant d'une totale réussite, estimant que la grève a été totalement respectée.
Pour sa part, le coordonnateur de l'organisation syndicale dans le département de l'ouest, Ebens Cadet qui se félicite lui aussi de la réussite de la première journée, invite les enseignants a descendre dans les rues ce mardi, lors de la 2e journée de cet arrêt de travail.
Le mouvement vise a exiger de meilleures conditions de travail ainsi que le paiement de plusieurs mois d'arriérées de salaires aux enseignants des écoles publiques.
La manifestation de ce mardi doit débuter devant l'école normale supérieure à Port-au-Prince, pour se rendre devant parlement, après une escale devant le palais présidentiel, a annoncé le syndicaliste, rappelant qu'il s'agit d'un avertissement et qu'une grève illimitée sera lancée a partir du 17 mai si rien n'est fait pour satisfaites les protestataires.
Dans le département de la Grande-Anse, les activités scolaires ont également été perturbées et la situation y est particulièrement difficile car les élèves viennent de passer trois mois sans aller a l'école suite aux ravages provoqués par l'ouragan Mathew dans cette région en octobre 2016.
Dans plusieurs villes, dont Port-au-Prince, Miragoane et Gros-Morne, des élèves ont investi le macadam pour réclamer la présence des enseignants dans les salles de classes.
Ils ont fait savoir que les examens officiels arrivent à grand pas et qu'il n'y aura aucune considération pour les élèves des lycées qui n'ont pu travailler normalement, à l'instar des élèves des écoles privées.
Les autorités éducatives invitent les enseignants à la patience, soulignant que des efforts sont consentis pour satisfaire leurs revendications.
pour exiger de meilleures conditions de travail ainsi que le paiement de plusieurs mois d'arriérées de salaires aux enseignants des écoles publiques.
Quelque 2700 d'enseignants se trouveraient dans cette situation.
A Port-au-Prince, certains lycées et écoles nationales ont réussi a fonctionner mais, dans la majorité des cas, les professeurs n'ont pas été au rendez-vous.
Dans certaines villes de province comme à Miragoâne, des élèves de lycées ont tenté de forcer leurs camarades des établissements privés a se solidariser avec eux dans la rue pour exiger la présence des enseignants dans les salles de classe.
Le coordonnateur national de l'UNNOH, Josué Mérilien a fait part, à la mi-journée de sa satisfaction parlant d'une totale réussite, estimant que la grève a été totalement respectée.
Pour sa part, le coordonnateur de l'organisation syndicale dans le département de l'ouest, Ebens Cadet qui se félicite lui aussi de la réussite de la première journée, invite les enseignants a descendre dans les rues ce mardi, lors de la 2e journée de cet arrêt de travail.
Le mouvement vise a exiger de meilleures conditions de travail ainsi que le paiement de plusieurs mois d'arriérées de salaires aux enseignants des écoles publiques.
La manifestation de ce mardi doit débuter devant l'école normale supérieure à Port-au-Prince, pour se rendre devant parlement, après une escale devant le palais présidentiel, a annoncé le syndicaliste, rappelant qu'il s'agit d'un avertissement et qu'une grève illimitée sera lancée a partir du 17 mai si rien n'est fait pour satisfaites les protestataires.
Dans le département de la Grande-Anse, les activités scolaires ont également été perturbées et la situation y est particulièrement difficile car les élèves viennent de passer trois mois sans aller a l'école suite aux ravages provoqués par l'ouragan Mathew dans cette région en octobre 2016.
Dans plusieurs villes, dont Port-au-Prince, Miragoane et Gros-Morne, des élèves ont investi le macadam pour réclamer la présence des enseignants dans les salles de classes.
Ils ont fait savoir que les examens officiels arrivent à grand pas et qu'il n'y aura aucune considération pour les élèves des lycées qui n'ont pu travailler normalement, à l'instar des élèves des écoles privées.
Les autorités éducatives invitent les enseignants à la patience, soulignant que des efforts sont consentis pour satisfaire leurs revendications.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire