jeudi 4 mai 2017

Le RNDDH appelle le président Jovenel Moïse à prendre des dispositions pour permettre à la police nationale de travailler dans la sérénité, suite à des manoeuvres qui viseraient à écourter le mandat constitutionnel du DG de la PNH




Port-au-Prince, le 4 mai 2017 - (AHP) - Le réseau national de défense des droits humains RNDDH, a dans une lettre ouverte datée du 3 mai, demandé au président Jovenel Moise  de prendre des mesures en vue de s'assurer que la police nationale travaille dans la sérénité.

Le directeur exécutif de l'organisation de droits humains, Pierre Espérance, déplore " les velléités de certains sénateurs et des proches du pouvoir, d'écourter le mandat constitutionnel du DG de la PNH".

Il rappelle que Michel-Ange Gedéon, dont le choix a été ratifié par le sénat en avril 2016, dispose d'un mandat de 3 ans.

Sa tête serait réclamée par des proches de l'exécutif notamment depuis l'arrestation suivie de l'extradition de Guy Philippe aux Etats-Unis où il a d'ailleurs plaidé coupable de blanchiment d'argent provenant du trafic de la drogue.

Le militant des droits humains n'a pas du tout apprécié que les sénateurs pro-gouvernementaux aient voté une résolution réclamant des excuses du DG de la PNH et du directeur central de la police nationale suite à l'arrestation du sénateur élu de la Grand-anse.

De plus, Pierre Esperance a aussi rappelé que suite aux événements de l'Arcahaie, dont les circonstances n'ont toujours pas été élucidées, le chef de l'Etat avait été amené à demander des changements dans la hiérarchie de l'institution policière.

Il faut que la police puisse travailler en toute sérénité, sans interférence de l'exécutif, a encore indiqué Pierre Espérance.

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