Port-au-Prince, le 28 février 2018 - (AHP) - Le
gouvernement haïtien est furieux suite à un communiqué de presse de la mission
des nations unies pour l’appui a la justice en Haiti, MINUJUSTH qui a
salué le transfert des plaintes déposées
dans le cadre du scandale de dilapidation présumé des fonds Petrocaribe, à des
juges d’instruction, tout en appelant les autorités à faire de même pour les
graves violences de Lilavois et de Grand Ravine.
C’est le 25 févrie 2018 que ce communiqué de presse de la mission onusienne a été publié. Un texte qui a rappelé que, selon un récent rapport de Transparency International, le pays est considéré comme le plus corrompu de la région des Caraïbes et se trouve à la 157e place sur 180 à travers le monde pour ce qui est de la perception de la corruption.
La représentante spéciale du secrétaire général des nations unies et chef de la MINUJUSTH, Susan D. Page en avait aussi profité pour saluer l'initiative et le rôle actif des citoyens haïtiens et de la société civile engagés dans la lutte contre la corruption et l'impunité.
Leurs actions démontrent que la population défend l’obligation de rendre des comptes ainsi que la justice, écrivait la diplomate américaine.
C’est le 25 févrie 2018 que ce communiqué de presse de la mission onusienne a été publié. Un texte qui a rappelé que, selon un récent rapport de Transparency International, le pays est considéré comme le plus corrompu de la région des Caraïbes et se trouve à la 157e place sur 180 à travers le monde pour ce qui est de la perception de la corruption.
La représentante spéciale du secrétaire général des nations unies et chef de la MINUJUSTH, Susan D. Page en avait aussi profité pour saluer l'initiative et le rôle actif des citoyens haïtiens et de la société civile engagés dans la lutte contre la corruption et l'impunité.
Leurs actions démontrent que la population défend l’obligation de rendre des comptes ainsi que la justice, écrivait la diplomate américaine.
Mais,
la Mission avait toutefois regrette qu'aucun juge d'instruction n'ait été
chargé d'examiner les allégations de violations des droits humains commises par
des unités de la Police Nationale Haïtienne (PNH) à Lilavois le 12 octobre
2017, au cours desquelles au moins une personne a été tuée, ainsi qu’à Grand
Ravine le 13 novembre 2017, où huit civils auraient été sommairement exécutés,
en plus des deux officiers de la PNH tués.
Mais , le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille.Le ministère haïtien des affaires étrangères estime que “cette déclaration outrepasse le cadre du mandat de la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haiti et traduit une attitude partisane nuisible a la stabilité politique et institutionnelle d’Haiti”.
La chancellerie haïtienne se dit d’autant plus consternée que ces déclarations arrivent dans un contexte marqué par la réception, en Haiti, de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Caricom et publiées le jour même de la signature d’un programme avec le fonds monétaire international.
Les autorités diplomatiques haïtiennes soutiennent que la sortie de Madame Page est de nature à polluer l’atmosphère, selon elles, “sereine, indispensable a l’investissement et au développement socio-économique du pays, des conditions essentielles à la stabilité et a la paix”.
Ce n’est pas tout, la chancellerie a aussi décidé de rappeler en consultation, le représentant d’Haiti aux nations Unies, l’ambassadeur Denis Régis.
La MINUJUSTH a pour mission première d’appuyer la justice haïtienne. Elle est instruite par le Conseil de Sécurité d’aider
le Gouvernement haïtien à renforcer les institutions de l’Etat de droit,
d’appuyer et de développer encore la police nationale, et de suivre la
situation en matière de droits de l’homme dans le pays.
La MINUJUSTH est autorisée en outre à « protéger les civils menacés de
violences physiques imminentes, dans la limite de ses moyens et de ses zones de
déploiement ».
La Minujusth ne compte pas réagir,
du moins pour l’instant.
Il faut rappeler que le juge d’instruction Jean Wilner Morin a
entendu ce mardi a son cabinet, l’un des citoyens a avoir déposé un supplément
de plainte dans le cadre de l’affaire portant sur l’assassinat le 24 février
2012, d’Alix Junior Gassant, un dossier lié a celui de la dilapidation des
fonds Petrocaribe, (plus de 3 milliards de dollars), un dossier qui laisse sans sommeil de nombreuses personnalités des 4 derniers gouvernements, épinglées par deux commisssions sénatoriales.
Et c’est justement ce que le plaignant, Méronel Mérosier, qui s’est également constitué partie civile, a voulu souligner a l’intention du magistrat instructeur.
Son avocat, Me Marc-Antoine Maisonneuve le présente comme quelqu’un qui connaissait Gassant dont on dit qu’il aurait été un prétexte nom ayant servi a blanchir, via des entreprises fictives, des fonds Petrocaribe avec la complicité de très hautes autorités haïtiennes sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly.
Me Maisonneuve a aussi rappelé que le magistrat instructeur est au courant des liens existant entre l’assassinat de M. Gassant et le scandale de détournement des fonds Petrocaribe pour avoir demandé et obtenu, du sénat, un rapport sur la gestion de ces fonds.
Le dossier Petrocaribe ne sera pas enterré, a martelé Me Maisonneuve qui annonce qu’un autre de ses clients, Thélong Mérilus qui avait lui tissu déposé un supplément de plainte avec constitution de partie civile au cabinet d’instruction, devrait être entendu la semaine prochaine par le magistrat instructeur.
Et c’est justement ce que le plaignant, Méronel Mérosier, qui s’est également constitué partie civile, a voulu souligner a l’intention du magistrat instructeur.
Son avocat, Me Marc-Antoine Maisonneuve le présente comme quelqu’un qui connaissait Gassant dont on dit qu’il aurait été un prétexte nom ayant servi a blanchir, via des entreprises fictives, des fonds Petrocaribe avec la complicité de très hautes autorités haïtiennes sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly.
Me Maisonneuve a aussi rappelé que le magistrat instructeur est au courant des liens existant entre l’assassinat de M. Gassant et le scandale de détournement des fonds Petrocaribe pour avoir demandé et obtenu, du sénat, un rapport sur la gestion de ces fonds.
Le dossier Petrocaribe ne sera pas enterré, a martelé Me Maisonneuve qui annonce qu’un autre de ses clients, Thélong Mérilus qui avait lui tissu déposé un supplément de plainte avec constitution de partie civile au cabinet d’instruction, devrait être entendu la semaine prochaine par le magistrat instructeur.