mardi 14 mars 2017

Josué Renaud et Dismy César rejettent les attaques lancées contre l'ancien président Aristide pour n'avoir par participé aux funérailles de l'ancien président Préval: ils estiment que M. Aristide a fait ce qu'il croit être opportun en adressant personnellement ses condoléances à la famille du défunt




Port-au-Prince, le 14 mars 2017 - (AHP) - Le président du New England Human Right Organization, Josué Renaud, a pris mardi le contre-pied des attaques lancées depuis samedi contre l'ancien président Jean-Bertrand Aristide pour n'avoir pas participé aux funérailles d'un autre ancien chef d'Etat, René Préval.

Le militant des droits humains fait remarquer que ces critiques viennent pour la plupart de personnalités réputées hostiles à M. Aristide, mais également a l'ancien président Préval.

M. Aristide est majeur. Il est ainsi libre et libre de prendre ses décisions, a martelé Josué Renaud, ajoutant que la présence de l'ancien president Aristide aurait pu faire de l'ombre aux funérailles nationales  organisées pour son ancien premier ministre, en raison notamment de sa forte popularité.

Aristide  avait dès le 3 mars appelé les deux soeurs de M. Préval, Marie -Claude et Raymonde  pour leur présenter ses sympathies. "Il  était ainsi libre de choisir la meilleure façon  de témoigner de sa solidarité avec la famille Préval", a dit M. Renaud.

C'est aussi l'avis de l'analyste politique Dismy César qui a rappelé les mauvais traitements infligés, en pleine église, au père Gerard Jean-Juste lors des funérailles de Jacques Roche, dont il était un  proche de la famille.

De plus, M. César fait remarquer que ceux qui s'attaquent aujourd'hui à  l'ancien président Aristide pour son absence aux funérailles de M. Préval, sont ceux-la même qui avaient participé  au débuts des années 2000, à l'opération de dénigrement et de "caracter assassination" contre M. Aristide.

Ce sont aussi les mêmes qui avaient lancé des flèches venimeuses contre M. Préval au lendemain de sa victoire à la présidentielle de 2006 et  vers la fin de son mandat", a-t-il encore rappelé

M. Aristide est un homme mature qui sait très bien quand et comment agir, a dit Dismy César qui appelle au respect du choix de l'ancien président, accusant ses adversaires de gaspiller leur temps à chercher des prétextes pour s'en prendre à lui.

Le président Préval est mort, il n'y a pas lieu d'utiliser son cadavre à des fins politiciennes, a encore ajouté Dismy César qui estime que  le moment n'est pas au renforcement des divisions qui rongent le pays mais à la conjugaison des efforts  pour travailler à sa prospérité.  

Plusieurs autres secteurs ont dénoncé pour leur part l'hypocrisie et les manoeuvres jugées délibérés de certains,   consistant à détourner l'attention de la direction que doit prendre l'enquête autour des causes du décès de M. Préval, pour verser dans la diversion. 

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