lundi 20 juin 2016

Célébration ce 20 juin de la journée mondiale des refugiés autour du thème, « Hospitalité: plusieurs organisations dénoncent les conditions de vie des réfugiés haïtiens, particulièrement en République dominicaine




Port-au-Prince, le 20 juin 2016 – (AHP) – Le Service Jésuite aux Migrants a célébré ce lundi 20 juin la journée mondiale des refugiés autour du thème, « Hospitalité ».

Le Directeur National du SJM, Lissaint Antoine informe que plus de 62 mille haïtiens ont été expulsés de la république dominicaine vers Haïti depuis août 2015, précisant que plus de 40 mille d’entre eux ont été déportés en dehors des normes garantissant le respect de leur dignité.

Le Père Lissaint Antoine attire l’attention sur environ 130 mille migrants haïtiens menacés d’expulsion à partir de juillet prochain, en raison de l’expiration de leur carnet de régularisation émis dans le cadre du Plan National de Régularisation des Etrangers (PNRE).

Il recommande à l’état haïtien d’organiser l’accueil des personnes expulsées dans de bonnes conditions,  d’œuvrer en faveur du respect des droits et de la dignité des migrants haïtiens et d’améliorer les conditions de vie de la population pour réduire considérablement les voyages clandestins.

Pour sa part, le coordonateur du Collectif 4 décembre Jean Robert Arguant  a attiré l’attention des autorités compétentes sur les conditions de vie des refugies haïtiens ,particulièrement ceux vivant en République dominicaine , frappés par l’arrêt 168-13 de la cour constitutionnelle dominicaine.

Il a dénoncé les mauvais traitements subis par les Haïtiens de la part des soldats dominicains au moment de leur déportation.

M. Arguant encourage l’Etat haïtien a prendre les dispositions de nature  à améliorer les conditions de vie des migrants haïtiens en territoire voisin.

Pour beaucoup de secteurs, si des milliers de Dominicains d'origine haïtienne continuent de souffrir des  méfaits de  l’arrêt 168-13, la faute en incombe à l'administration Martelly, qui, pour assouvir des interêts personnels, avait pris la decision d'exclure du dossier de nombreux secteurs de la communauté internationale qui l'avaient pris  en main, en mettant la République dominicaine au banc des accusés.

Le laxisme ou l'indifférence de l'ancien régime à fournir aux Haitiens sans papiers les documents dont ils avaient besoin pour regulariser leur situation, leur a   asséné le coup fatal.

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