Le directeur général du bureau des mines et de l’énergie maintient qu’on
ne peut pas prévoir quand un tremblement de terre va avoir lieu: le géologue Claude Preptit précise toutefois que vu la quantité d’énergie
accumulée par la faille septentrionale depuis 1842, il faut s’attendre à un
fort séisme dans cette région.
Port-au-Prince,
10 octobre 2018- (AHP)- Le directeur général du bureau des mines et de l’énergie, le
géologue Claude Preptit, a rappelé une nouvelle fois jeudi qu’on ne peut pas prédire quand un tremblement
de terre va avoir lieu.
Il répondait à
cette question qui revient avec insistance ces derniers jours: existe-t-il des
indices qui peuvent faire croire qu’un nouveau séisme de forte magnitude
pourrait se produire dans la région du Grand Nord, dans les prochaines
semaines ?
L’Ing. Preptit a toutefois admis que vu la quantité
d’énergie accumulée par la faille septentrionale depuis 1842, on devrait
s’attendre à un fort séisme dans cette region, sans qu’on sache pour autant quand.
“La faille
septentrionale a donné dans le passé un fort tremblement de terre et elle pourrait donner dans le futur un tremblement
de terre majeur, en raison de toutes les énergies accumulées”, a-t-il dit,
soulignant qu’on ne peut pas pour cela faire savoir qu’un tremblement de terre
se produira dans un proche avenir.
Le violent tremblement
de terre du samedi 7 mai 1842, qui détruisit la ville du Cap-haïtien, était
considèré à l’époque comme la plus grande
catastrophe naturelle de l’histoire d'Haïti.
Mais qui peut pretendre
savoir ce qui se passe sous terre, s’est-il interrogé.
Claude Preptit a indiqué
que le tremblement de terre du 6 octobre était un tremblement de terre modéré.
Et s’il a causé de graves degâts , c’est en raison du manque d’éducation de la population et du mauvais état
des constructions.
Les gros
tremblements de terre commencent à partir des magnitudes, 6 et 6.5, a-t-il
souligné. (celui du 12 janvier 2010 qui a fait entre 200.000 et 300.000 morts était un tremblement de
terre majeur.)
Le géologue a
tenu a préciser qu’un tremblement de terre ne peut avoir qu’une magnitude , mais
il peut avoir des intensités différentes, en fonction de la distance d’avec l’épicentre.
Claude Preptit a souligné
par ailleurs les progrès accomplis par notre système de surveillance sismique.
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