Le premier ministre Jack Guy Lafontant confirme que
l’absence des représentants d’Haïti à une réunion de l’ONU à New York sur le
dossier du choléra était un signe de protestation à la réaction de la MINUJUSTH
sur le scandale de corruption Petrocaribe.
-Pour le chef du gouvernement, il s’agit d’une
interférence politique ; il affirme qu’aucune ingérence ne sera tolérée
par l’administration actuelle.
- Cependant, plusieurs personnalités politiques se
demandent pourquoi les autorités n’avaient pas réagi aussi fermement, lors des
déclarations racistes de Donald Trump contre Haiti ? Des propos qui
ne semblaient pas avoir choqué l’exécutif, alors que toutes les
communautés haïtiennes se montraient indignées.
-L’opposition démocratique qualifie de bravade,
l’attitude du pouvoir vis-à-vis de l’ONU, et estime que le chef de l’Etat n’a
aucune légitimité pour engager aucun pseudo bras de fer avec la MINUJUST
établi en Haïti en 2017, en vertu de la resolution 2350 du Conseil de sécurité.
Elle annonce deux sit-in ce samedi devant de « viaduc » de Delmas et
devasnt la Cour Supérieure des Comptes, pour exiger la poursuite des anciens et
actuels responsables ciblés par deux commissions sénatoriales, dans le pillage
des fonds Petrocaribe.
-Le premier ministre tente de rassurer sur des
dispositions pour résorber d’ici la fin de l’exercice fiscal le
déficit de 9 milliards de gourdes au 5è mois de
l’année fiscale. « M. Lafontantcherche à expliquer ce déficit par ce
qu’il appelle le dynamisme de son gouvernement.
-Selon le porte-parole du président, Lucien
Jura, Jovenel Moise aurait eu une conversation téléphonique avec le
secrétaire général des Nations Unies le 28 février, suite à la non
participation d’Haïti à la réunion sur le choléra à New York. Selon M. Jura, Antonio
Guterres aurait dit au chef de l’Etat que la déclaration de Suzan D. Page
n’était pas la position officielle de l’ONU.
-Difficile de de vérifier la justesse de telles déclarations auprès de la MINUJUST.
-Suite au Conseil des ministres de mercredi, un arêté a été signé, portant
obligation de libeller désormais en gourdes, les transactions commerciales. Les
citoyens auraient aussi droit de porter plainte contre toute entreprise qui
exigerait le paiement en devise étrangère.
-Bras de fer entre la Féd´´ration nationale des
maires haïtiens (FENAMH) et le ministre de la planification, Aviol Fleurant. Le
Sénat de la république se positionne en médiateur. Mais le directeur
exécutif de la Fédération Nationale des ASECS (FENASECS), Luc Wantz Duvalssaint
dit n’attendre autre chose que le strict respect des prescrits légaux quant à
la gestion des fonds communaux.
-Les maires réclament le remplacement du ministre
Fleurant qu’ils accusent d‘avoir donné aux parlementaires des fonds alloués aux
municipalités.
-Un travailleur humanitaire dans la zone de Martissant, Johnny Jean-Pierre,
a reagi sur les violences inter-quartiers et l’influence des bandes
armées. Coordonnateur d’une organisation communautaire pour la PAIX
à Martissant , il prône une campagne de désarmement qui soit accompagnée de programmes de réinsertion
sociale.
-55 morts dont 20 par
balles et 19 autres personnes tuées dans des accidents de la circulation dans
l’aire Métropolitaine de Port au Prince, bilan dressé par la commission
Episcopale Nationale Justice et Paix (JILAP) pour les deux
premiers mois de l’année 2018. Le Responsable de l’observation à
la JILAP, Rosevelson Appollon ne cache pas ses préoccupations quant
à la soudaine remontée des actes de violences dans la capitale, ces dernières
semaines.
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