lundi 26 juin 2017

Les ouvriers du textile toujours determiés à reclamer un salaire minimum à 800 gourdes: ils étaient dans les rues encore ce lundi pour soutenir leur revendication, avec le support de l'ancien candidat à la presidence de Pitit Desalin



Port-au-Prince, le 26 juin 2017 - (AHP) - Les ouvriers du textile ont à nouveau manifesté ce lundi dans la capitale haïtienne pour réclamer une augmentation du salaire minimum à 800 gourdes pour une journée de 8 heures de travail.

La manifestation qui était partie de la société nationale des parcs industriels SONAPI sur la route de l'aéroport, a pris fin devant les locaux du ministère des affaires sociales a l'avenue Charles Sumner.

Réalisée en présence des agents de la police nationale d'Haiti (PNH), la marche s'est déroulée sans incidents majeurs, même si les protestataires ont déploré l'attitude des agents qui, disent-ils, les ont empêchés d'accéder aux usines se trouvant sur leur parcours, où d'autres ouvriers voulaient eux aussi manifester à leurs cotés.

Ils ont empêché les  autres ouvriers de sortir. Autrement, on serait des dizaines de milliers dans les rues ce lundi, a indiqué Telemarque Pierre, l'un des organisateurs de la manifestation de ce lundi.

Pour lui, la manifestation a été une réussite et le message est passé.

Son camarade Dominique St-Eloi qui refuse de siéger au conseil supérieur des salaire (CSS) continue de dénoncer la présence au sein de cette structure, de Fritz Charles et Pierre Joseph Polycarpe qu'il considère comme des pourfendeurs des droits des ouvriers qu'ils prétendent pourtant représenter au CSS.

Plusieurs ouvriers  ont accusé les patrons de faire du chantage, en menaçant de déménager à l'étranger, pour tenter de s'opposer à une augmentation acceptable du salaire mnimum. D'autres s'en sont pris à des indvidus de la casse moyenne quils accusent de faire le jeu des patrons en accusant les ouvriers de brandir leur pauvreté pour faire avancer leur cause.
Prenant part a une partie du défilé, l'ancien candidat à la présidence Jean-Charles Moïse s'est dit solidaire des ouvriers du textile qui réclament au moins 800 gourdes comme salaire minimum. Il leur demande de rester mobilisés jusqu'a satisfaction de leurs revendications.

C'est le CSS qui est appelé à faire des propositions d'ajustement du salaire minimum à l'Exécutif auquel revient la décision finale. Installé le 7 juin dernier, le CSS avait au préalable un délai de 10 jours pour soumettre son rapport.

Un rapport qui pourrait finalement être prêt début juillet, selon une récente communication du CSS.

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