Port-au-Prince, 2 février 2018- (AHP)- Le président du Sénat
Joseph Lambert a organisé la nuit dernière avec uniquement la majorité pro-gouvernementale du Grand
corps, une “séance” à l’issue de laquelle, ils ont décidé de transférer le rapport
sur la gestion catastrophique des fonds petroCaribe à la Cour supérieure des comptes
et du contentieux administratif.
Le sénateur Joseph Lambert en a décidé ainsi après avoir
officielement reporté au mardi 6 février la séance marathon discontinuée à l’aube du
jeudi 1er février
Le Sénateur Nènel Cassis, membre de la Commission anti-commission
ayant épinglé un ensemble d’anciens
hauts responsables de l’administration publique, dans le cadre de la
dilapidation de plus de 3 miliards de dollars des fonds petroCaribe, affirme que
le Groupe auquel il appartient, dénonce un acte indécent et illegal et ne reconnait, a-t-il dt, aucune soit-disant
séance organisée en catimini par le president du sénat Joseph Lambert.
Le Groupe qui sera en conférence de presse ce vendredi matin
affirme d’ores et dejà attendre
la séance fixée au madrdi 6 fevrier par Joseph Lambert et qu’il
va demander entre temps à la Cour des Comptes de se déclarer incompétente,
comme de fait, pour se prononcer sur ce qu’il appelle la mascarade de Joseph Lambert
et des autres sénateurs pro-gouvernementaux .
Pour des sénateurs pro-gouvernementaux, comme Kedlaire Augustin, il n’y a pas eu de
séances clandestines, ni de séances chauves-souris, puisque les séances se tiennent
au Sénat les mardi, mercredi et jeudi.
Quant à l’avocat Monferrier Dorval, le rapport est loin d'être enterré. Il soutient que c’est à la Cour des Comptes qu’il incombe d’auditer la gestion des fonds publics. Selon lui, le vrai défi est celui de faire en sorte que les institutions de l’Etat jouent leurs rôles respectifs.
Parmi
les personalités qui figurent dans le rapport de la Commission anti-corrupton présidée par
le sénateur Evallière Bauplan, on
retouve les anciens premiers ministres Laurent Lamothe et Jean Max Bellerive, les
anciens ministres Wilson Laleau, Jacques Gabriel, Yves Germain Joseph. Le nom
du président provisoire Jocelerme Privert est
Quant à l’avocat Monferrier Dorval, le rapport est loin d'être enterré. Il soutient que c’est à la Cour des Comptes qu’il incombe d’auditer la gestion des fonds publics. Selon lui, le vrai défi est celui de faire en sorte que les institutions de l’Etat jouent leurs rôles respectifs.
Pour l’analyste
politique, le Dr Frantz Large, l’acheminement du dossier à la
cour des comptes traduit un déni de responsabilité. Il dit croire que c’est une
manœuvre de nature à empêcher que les coupables fassent l’objet de poursuites
judiciaires.
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