Port-au-prince, 27
avril 2018- (AHP)- Le nouveau ministre de la Culture et de la communication
Guyler Cius Delva sur qui pèsent des soupcons avec 4 autres personnalités sur la
constitutionnalité de leur nomination à des postes ministériels, a tenté jeudi
de contester le droit d’un groupe de 16
députés de sommer le premier ministre Jack Guy Lafontant de fournir les pièces
pouvant prouver que les nomminations sont légales.
« Le groupe des 16 n’a
pas droit de sommer l’exécutif», a lancé Guyler Cius Delva, alors même que le
chef du gouvernement montre qu’il nage dans le doute et l’embarras, en adressant
une lettre au président de la chambre basse pour savoir comment se tirer d’affaire
Le nouveneu au ministère
de la Culture et de la communication, a dit déplorer lors de sa première conférence
de presse, la façon dont le groupe de députés a procédé pour réclamer du
premier ministre Jack Guy Lafontant les pièces des 5 nouveaux ministres.
Il estime que ces derniers ne disposent pas de la légalité nécessaire pour lancer un ultimatum à l’exécutif »,
a poursuivi M. Delva qui affirme dans le même temps reconnaitre l’attribution
constitutionnelle des parlementaires de contrôler l’action gouvernementale.
Les députés qui ont
lancé l’ultimatum ont expliqué avoir dû le faire, parce les responsables du
bureau de la chambre étaient tous absents à ce moment.
Mais, ont-ils souligné,
le plus important est le respect de la constitution, et nonh de la sémantique
ou les mots choisis pour la faire rspecter.
Guyler Cius Delva s’est
par ailleurs inscrit en faux contre les déclarations de certaines personalités
selon lesquelles il aurait besoin d’une décharge pour sa gestion comme
secrétaire d’Etat à la communication sous le président Michel Martelly.
Il a également démenti
s’être déjà rendu coupable de violences.
La veille M. Delva s’était défendu d’être un
propagandiste du pouvoir. Il avait plutôt promis de rester un
défenseur des droits de l’Homme et de la liberté de la presse. Il avait
dit aussi être là, entre autres, pour faire la promotion de la “caravane
du Changement”. “Car si quelque chose
est bon, il faut dire qu’il est bon”, avait-il lancé.
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