AHP- 31 juillet 2018-Faut-il encore le repeter : Toujours pas de
premier ministre désigné plus deux semaines après la démission forcée de Jack
Guy Lafontant
Et cela devient presqu’un programme quotidien pour les differents
porte-parole de la présidence qui racontent presque toujours la même chose :
le président Jovenel Moïse est au four et au moulin. Il reçoit les représentants des différents
secteurs de la societé pour arriver à désigner « un nouveau
premier ministre de consensus » .
-Toutefois, dans le même temps, de nombreux secteurs et personnalités accusent Jovenel Moïse de n’
avoir rien appris des émeutes du gaz des 6,7 et 8 juillet qui ont faili
l’emporter.
Car aussitôt le calme revenu, en apparence, il instruisait son commissaire
du gouvernement de partir aux trousses de ceux qu’il accuse d’avoir commimis l’impertinence
de l’avoir mis presque « plat à terre ».
Résultat : une centaine d’arrestations.
Le chef de l’Etat est accusé aujourd’hui de faire passer le temps, pour tenter de reprendre un peu de force, en
faisant balader au palais national tout un ensemble de personnalités attirées
par l’appât du pouvoir.
Toutefois, beaucoup d’autres secteurs croient que celui que Jovenel Moïse veut
comme premier ministre : c’est d’abord un des siens, un fidèle de son créateur
Joseph Michel Martelly, ou encore quelqu’un qui n’est pas ouvertement connu
comme PHTK, mais qui est un allié ou un sympatisant.
Pour y arriver, il fait passer le
temps, pour brouiler les pistes, s’imaginant
que s’il ne le fait pas ainsi, tous qui
ont trempé dans la corruption, les détournements de fond, petro Caribe en
premier, pourraient devoir rendre des
comptes.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que plus le temps passe, plus la note
risque d’etre plus salé.
Ce à quoi on assiste entre temps, c’est la banalisation de la
corruption,dilapider les caisses de l’Etat ne semble plus être un crime. Nous
dilapidons Petrocaribe. Nous pillons les caisses de l’ONA. Nous empruntons à
des taux dérisoires. Nous louons sur le dos du trésor public, des maisons à
13.000 dollars , le mois. Et après ?
Faites la ronde des medias et vous verrez qui nous avons pour nous défendre.
Ils ne nous laissent même pas le temps d’essayer de le faire nous-mêmes. Savez-vous pourquoi ?
Grassement payés.
Et le peuple dites-vous ? Qu’il
continue de crever.
Malheureusement, il y a des jours qui n’arrivent pas souvent, mais qui
ressemblent étrangement aux 6, 7, et 8 juillet 2018
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